Le toit végétal consiste à recouvrir une toiture plate ou à faible
pente de verdure, c’est-à-dire de plantations.
Utilisée depuis des siècles dans les pays scandinaves pour
assurer une isolation thermique, cette solution connaît un nouvel
engouement aujourd’hui chez les architectes et paysagistes.
Autant les murs végétaux intérieurs procèdent avant tout d’un
choix décoratif, autant les toits végétaux, qu’il ne faut pas
confondre avec les toits de chaume, ont un intérêt isolant et
régulateur indéniable.
Malheureusement, toutes les toitures ne peuvent supporter une
couche végétale en raison de son poids ou d’une inclinaison du
toit non adaptée. Le Canada ou l’Allemagne utilisent à grande
échelle cette nouvelle technologie des « toits verts » pour lutter
efficacement contre la pollution.
Les allemands ont ainsi « végétalisé » 8 millions de m2 de toiture
en 1999 contre moins de 100 000 m2 en France.
Contrairement à ces pays pionniers, aucune aide financière,
subvention ou crédit d’impôt n’existe en France pour ce type de
travaux (sauf quelques agences et collectivités particulièrement
motivées, commençant à mettre en place des aides spécifiques).
Cela explique sans doute ceci ! Aujourd’hui, la France et ses
architectes n’en sont qu’à leurs premiers pas en matière de toiture
végétale...
samedi 25 juin 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire