Présentation
Il en existe de multiples modèles, et leur rendement est satisfaisant.
Certains (à serpentin) permettent aussi l’alimentation d’un circuit
de radiateurs, mais ils sont plus rares.
La majorité, munis d’un double compartiment, prélèvent, réchauffent
puis restituent en partie haute l’air ambiant. Ils sont souvent équipés
d’un ou deux petits ventilateurs en façade qui se mettent en action à
partir d’une température, réglable ou non. Ils se mettent de toute
manière en marche forcée si la température dépasse un seuil de
surchauffe, ce qui pourrait mettre en danger l’installation.
Récupération des calories des fumées
Rien n’empêche d’utiliser le système de compartiment décrit
dans le paragraphe précédent pour chauffer par convection
naturelle les pièces de l’étage traversées par la cheminée.
Importance de la source d’air primaire
D’un côté, les foyers fermés présentent l’avantage d’avoir un
rendement très supérieur aux autres systèmes de chauffage à
bois ; mais, mal installés, leur fonctionnement peut être une
source de refroidissement important de la maison !
Le lecteur doit avoir du mal à comprendre ce paradoxe : « plus je
chauffe, plus je refroidis ! »
Démonstration en 5 points !
• pour brûler, le bois à besoin d’un comburant qui est l’air ;
• plus il fait froid, plus vous activez votre feu ;
• plus le feu est actif, plus il aspire l’air de votre logement ;
• la dépression créée pompe l’air très froid de l’extérieur en
remplacement de l’air brûlé ;
• cet air refroidit votre logement.
Effets
• une surconsommation de bois ;
• un inconfort important, puisque votre tête peut être dans une
couche d’air à 25 °C et vos pieds dans une autre à 10 °C.
Explications
Un bon chauffage est réputé assurer un « delta » (différentiel
thermique) d’au moins 20 °C entre la température extérieure et
la température intérieure !
La mise en dépression occasionnée par le prélèvement de l’air de
combustion à l’intérieur est une hérésie, puisqu’il aboutit à son
remplacement par un air beaucoup plus froid et le plus souvent
humide.
Or, nous avons vu que l’humidité augmente la sensation de
froid !
Cet air froid va se concentrer au niveau du sol par stratification
thermique naturelle (l’air chaud étant plus léger), créant un
« coulis » particulièrement désagréable au niveau des pieds.
Enfin, plus vous chauffez, plus vous emballerez ce processus car
vous augmenterez ce prélèvement d’air à l’extérieur et cet air sera
sans doute plus froid !
Solution
Elle est fort simple, puisqu’il s’agit de ne pas mettre votre maison
en dépression en prélevant l’air de combustion directement
dehors, par une canalisation de 50 mm en PVC par exemple.
Malheureusement, la quasi-majorité des constructeurs de ce type
de chauffage au bois n’a pas intégré cette solution, pourtant
simple, en prévoyant une bouche d’air primaire normalisée sur
leurs modèles (même sur les modèles très haut de gamme qui
prévoient pourtant des systèmes sophistiqués de post-combustion,
etc. !).
Pour ma part, je l’ai bricolé moi-même, en modifiant la partie
inférieure de mon insert (voir photo p. 124) et en bouchant les
orifices d’admission en façade ; j’ai également installé une vanne
qui sert à régler de façon fine la combustion.
À ma connaissance, aucune étude n’a été faite sur la perte
moyenne de calories ainsi engendrée, mais ma consommation
en bois a diminué d’environ 30 % pour un confort amélioré !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire