samedi 25 juin 2011

Émissivité

Les vitrages absorbent plus ou moins l’énergie qu’ils reçoivent et
en restituent une partie ; cela est d’autant moins prononcé que
l’émissivité est faible.

L’émissivité dépend :

• du type de matériau ;
• de la température ;
• de l’état de surface (lisse, rugueux, réfléchissant…) ;
• de l’angle de mesure (pas de problème entre 45° et 50°) ;
• de la longueur d’onde (différente entre SW et LW).

(Il existe des tables définissant tous ces paramètres.)

Le double vitrage anti-émissivité comporte en face intérieure un
revêtement spécial piégeant les rayonnements infrarouges à
l’intérieur de la pièce.

Un double vitrage peu émissif sera donc plus isolant tant en
thermies entrantes que sortantes !

En savoir plus

Les VIR (Vitrages à isolation renforcée) sont installés depuis
au moins 20 ans dans de nombreux pays, mais ils sont
encore très peu utilisés en France ; pourtant leur surcoût est
amorti en deux ans environ.

Plus performants que les double vitrages classiques (trois
fois moins de déperditions) ils sont constitués :

– d’une couche métallique ultra fine déposée sur la vitre
intérieure qui renvoie la quasi totalité du rayonnement
basse température (infrarouge) émis par l’intérieur du
local chauffé et renforce l’effet de serre créé par la vitre.

– d’un gaz lourd (argon ou krypton) dans l’espace entre les
deux vitres (un double vitrage classique contient généralement
de l’air sec). Par son inertie, ce gaz freine les
mouvements de thermo-convection et limite les
déperditions.

Les dépôts peu émissifs sont réalisés selon deux procédés :

– à couche dure (ou pyrolytique)
– à couche tendre (ou magnétron)

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