La conductivité d’une vitre de 4 mm d’épaisseur est de
1/0,004 = 250. C’est-à-dire que 1 m2 de vitre dissipe autant de
chaleur que 125 m2 de mur en parpaings de 20 cm, sans isolation.
Cette même vitre ne protège donc que des courants d’air et du
vent.
C’est ainsi que dans les pays nordiques on a inventé la double
fenêtre depuis plus d’un siècle !
Cette double fenêtre a ensuite évolué vers le double vitrage.
Le principe consiste à enfermer de l’air (le meilleur isolant après
le vide) ou un gaz sec entre deux vitrages.
Pourquoi ne pas y faire le vide puisque le pouvoir d’isolation
serait encore meilleur ?
Parce que, sous l’effet de la pression atmosphérique, les deux
vitres imploseraient l’une contre l’autre !
C’est donc l’espace entre les 2 vitres qui donne la qualité d’isolation
d’un double vitrage.
On peut ainsi calculer que, pour des lames d’air de 8 et 16 mm :
• si e = 8 mm, la conductivité g = λair/e = 0,025/0,008 soit
8,33.
• si e = 16 mm, g = 1,56, c’est-à-dire plus de 5 fois plus
isolante !
On peut remplacer l’air (ou l’azote) du double vitrage par de
l’argon, gaz rare qui se trouve dans l’atmosphère, qui présente
l’avantage d’avoir un λ plus petit.
On obtient alors (pour e = 16 mm) g = 0,020/0,016 soit = 1,25
Mais le coût de ces vitrages est beaucoup plus important, et les
risques de fuite existent, vous faisant acheter du « double vitrage
argon » pour finalement vous retrouver avec le temps en « double
vitrage air » !
samedi 25 juin 2011
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