jeudi 30 juin 2011
Les chauffe-eau
De très nombreux systèmes de chauffe eau sont disponibles sur
le marché.
Avant de les comparer et de s’étendre sur les chauffe-eau basés
sur les énergies renouvelables, voici quelques conseils de bon
sens :
• placer son chauffe-eau le plus près possible des points de
consommation, pour diminuer au maximum la longueur des
tuyaux et ainsi la quantité d’eau à faire couler avant d’obtenir de
l’eau chaude à vos robinets ;
• régler la température d’eau du ballon à 55 °C, car si l’eau est
plus chaude, on augmente les pertes de chaleur à travers les
parois du ballon et l’on est de plus souvent obligé de rajouter
de l’eau froide. Si l’eau est plus froide, on risque le développement
de légionelles.
le marché.
Avant de les comparer et de s’étendre sur les chauffe-eau basés
sur les énergies renouvelables, voici quelques conseils de bon
sens :
• placer son chauffe-eau le plus près possible des points de
consommation, pour diminuer au maximum la longueur des
tuyaux et ainsi la quantité d’eau à faire couler avant d’obtenir de
l’eau chaude à vos robinets ;
• régler la température d’eau du ballon à 55 °C, car si l’eau est
plus chaude, on augmente les pertes de chaleur à travers les
parois du ballon et l’on est de plus souvent obligé de rajouter
de l’eau froide. Si l’eau est plus froide, on risque le développement
de légionelles.
Le plancher solaire direct (PSD)
Fonctionnement
L’eau chauffée par les capteurs est acheminée, via un module de
transfert, dans le plancher chauffant basse température décrit cidessus.
Cette technique utilise des composants classiques : circulateur,
vase d’expansion, vannes, purges, régulation...
Si l’ensoleillement est insuffisant, on fait appel au réseau
d’appoint.
En été, et lorsque les besoins en chauffage sont satisfaits (beau
temps), la chaleur produite peut être utilisée pour l’eau chaude
sanitaire (ECS) ou le chauffage d’une piscine.
Pour fournir un chauffage constant tout au long de la journée,
malgré l’intermittence du rayonnement solaire, le PSD utilise
l’inertie et la capacité de stockage de la dalle en béton. D’une
épaisseur comprise entre 10 et 15 cm, celle-ci permet de restituer
avec un déphasage la chaleur du jour et de « lisser » les
apports solaires.
Dimensionnement
Pour calculer la surface de capteurs solaires nécessaire, on fait
une moyenne entre les besoins d’été et d’hiver.
Une installation peut satisfaire une part importante des besoins
en hiver, mais s’avérer complètement surdimensionnée pour la
production d’ECS durant l’été.
On peut réduire l’écart des besoins entre les différentes saisons
par une bonne conception du bâtiment en matière d’isolation et
la recherche de débouchés pour la chaleur produite par fort
ensoleillement.
Les installations sont généralement prévues pour couvrir 30 à
70 % des besoins annuels en chauffage et ECS.
La surface des capteurs est calculée pour une productivité de l’ordre
de 350 à 400 kWh/an.m2, soit une moyenne de 15 m2 pour une
maison disposant d’un plancher basse température de 100 m2.
Astuce
Un ensemble de capteurs bi-compartiment, dont le second
est déconnecté (voire vidangé, ou recouvert de canisses faisant
office d’ombrelle en été) permet de pallier le problème
de surchauffe.
Dispositif d’appoint
Il permet de garantir la totalité des besoins, quelles que soient les
conditions climatiques :
• Séparé : il consiste à rajouter sur un plancher chauffant basse
température existant un système PSD dont la régulation sera
indépendante de l’installation d’origine. Le couplage se fait au
niveau hydraulique sur le circuit de retour du plancher
chauffant.
• Intégré : l’énergie d’appoint provient d’une chaudière classique
(intégrée au module de transfert) dont la régulation
pilote l’ensemble du système de chauffage et de production
d’eau chaude sanitaire en privilégiant l’apport solaire.
Coût
La consommation d’un plancher chauffant-rafraîchissant dépend
de la pompe à chaleur installée, des caractéristiques du logement
(zone géographique, isolation, surface à chauffer/climatiser...) et
du confort souhaité.
Pour une maison individuelle de 100 m2, de plein pied, équipée
d’un plancher chauffant, le surcoût du plancher solaire direct est
d’environ 8 300 € (main d’oeuvre comprise, avec un capteur
solaire de 13 m2).
Les chauffages conçus selon ces techniques permettent des
économies variant entre 40 et 60 % en moyenne, selon que
vous les comparez à l’une ou l’autre source d’énergie, qu’ils
soient autosuffisants ou doivent être complétés par un apport
thermique annexe.
Pour relativiser ce surcoût, il faut prendre en compte que l’énergie
solaire est gratuite et non polluante.
Aides
Ce sont les mêmes que celles accordées aux chauffe-eau
solaires.
Lexique
Boucle ou circuit : longueur du tube déroulée en colimaçon
dans le sol.
Calpinage : schéma de pose sur plan.
Chape flottante : dalle désolidarisée des éléments porteurs de
la construction.
Circulateur : pompe servant à accélérer la circulation du fluide
dans les boucles pour compenser les pertes de charge.
Collecteur : organe de distribution et de réglage du fluide.
Coupe de sol : différentes couches formant le plancher de la
construction.
Delta : écart de température dans la boucle entre la partie
« aller » et la partie « retour ».
Déperditions : besoin en énergie pour compenser les pertes.
Pas : distance entre 2 tubes parallèles dans une pose en
colimaçon.
Ravoirage : couche de béton maigre contenant les canalisations
et réseaux.
L’eau chauffée par les capteurs est acheminée, via un module de
transfert, dans le plancher chauffant basse température décrit cidessus.
Cette technique utilise des composants classiques : circulateur,
vase d’expansion, vannes, purges, régulation...
Si l’ensoleillement est insuffisant, on fait appel au réseau
d’appoint.
En été, et lorsque les besoins en chauffage sont satisfaits (beau
temps), la chaleur produite peut être utilisée pour l’eau chaude
sanitaire (ECS) ou le chauffage d’une piscine.
Pour fournir un chauffage constant tout au long de la journée,
malgré l’intermittence du rayonnement solaire, le PSD utilise
l’inertie et la capacité de stockage de la dalle en béton. D’une
épaisseur comprise entre 10 et 15 cm, celle-ci permet de restituer
avec un déphasage la chaleur du jour et de « lisser » les
apports solaires.
Dimensionnement
Pour calculer la surface de capteurs solaires nécessaire, on fait
une moyenne entre les besoins d’été et d’hiver.
Une installation peut satisfaire une part importante des besoins
en hiver, mais s’avérer complètement surdimensionnée pour la
production d’ECS durant l’été.
On peut réduire l’écart des besoins entre les différentes saisons
par une bonne conception du bâtiment en matière d’isolation et
la recherche de débouchés pour la chaleur produite par fort
ensoleillement.
Les installations sont généralement prévues pour couvrir 30 à
70 % des besoins annuels en chauffage et ECS.
La surface des capteurs est calculée pour une productivité de l’ordre
de 350 à 400 kWh/an.m2, soit une moyenne de 15 m2 pour une
maison disposant d’un plancher basse température de 100 m2.
Astuce
Un ensemble de capteurs bi-compartiment, dont le second
est déconnecté (voire vidangé, ou recouvert de canisses faisant
office d’ombrelle en été) permet de pallier le problème
de surchauffe.
Dispositif d’appoint
Il permet de garantir la totalité des besoins, quelles que soient les
conditions climatiques :
• Séparé : il consiste à rajouter sur un plancher chauffant basse
température existant un système PSD dont la régulation sera
indépendante de l’installation d’origine. Le couplage se fait au
niveau hydraulique sur le circuit de retour du plancher
chauffant.
• Intégré : l’énergie d’appoint provient d’une chaudière classique
(intégrée au module de transfert) dont la régulation
pilote l’ensemble du système de chauffage et de production
d’eau chaude sanitaire en privilégiant l’apport solaire.
Coût
La consommation d’un plancher chauffant-rafraîchissant dépend
de la pompe à chaleur installée, des caractéristiques du logement
(zone géographique, isolation, surface à chauffer/climatiser...) et
du confort souhaité.
Pour une maison individuelle de 100 m2, de plein pied, équipée
d’un plancher chauffant, le surcoût du plancher solaire direct est
d’environ 8 300 € (main d’oeuvre comprise, avec un capteur
solaire de 13 m2).
Les chauffages conçus selon ces techniques permettent des
économies variant entre 40 et 60 % en moyenne, selon que
vous les comparez à l’une ou l’autre source d’énergie, qu’ils
soient autosuffisants ou doivent être complétés par un apport
thermique annexe.
Pour relativiser ce surcoût, il faut prendre en compte que l’énergie
solaire est gratuite et non polluante.
Aides
Ce sont les mêmes que celles accordées aux chauffe-eau
solaires.
Lexique
Boucle ou circuit : longueur du tube déroulée en colimaçon
dans le sol.
Calpinage : schéma de pose sur plan.
Chape flottante : dalle désolidarisée des éléments porteurs de
la construction.
Circulateur : pompe servant à accélérer la circulation du fluide
dans les boucles pour compenser les pertes de charge.
Collecteur : organe de distribution et de réglage du fluide.
Coupe de sol : différentes couches formant le plancher de la
construction.
Delta : écart de température dans la boucle entre la partie
« aller » et la partie « retour ».
Déperditions : besoin en énergie pour compenser les pertes.
Pas : distance entre 2 tubes parallèles dans une pose en
colimaçon.
Ravoirage : couche de béton maigre contenant les canalisations
et réseaux.
Installation
Voici les différentes phases de sa mise en oeuvre :
Décaissage (en rénovation)
1) Prévoir une bonne quinzaine de centimètres sur un vide sanitaire,
un radier, un lit de sable ou autre surface de propreté
stable.
2) Dans le cas d’une réalisation neuve, le prévoir dès le départ.
3) À cette étape, il est préférable de passer tous les réseaux de
plomberie, évacuation, puits canadien, électriques…
4) Réserver les emplacements des cloisons intérieures
Isolation
Un isolant de compression d’une épaisseur de 5 cm environ, si
possible à base de matériaux naturels (chanvre, fibres de bois,
liège ou autres – voir chapitre spécifique sur le sujet), est posé de
façon jointive.
Prévoir un isolant de pourtour pour éviter les ponts thermiques
entre la dalle chauffante et les murs extérieurs et murs porteurs
intérieurs, tout en permettant sa dilatation.
Installation des boucles
Se fait avec un « pas » (espacement) conseillé de 10 à 25 cm,
selon l’étude thermique préalable.
Ces boucles peuvent être réalisées en cuivre (très onéreux), en
PER (polyéthylène réticulé), de préférence avec barrière antioxygène…
Les pièces qui nécessitent un chauffage plus important (salle de
bains, pièce à vivre…) bénéficieront, par la seule réduction du
pas de boucle sur leur surface, et sans augmentation de la
température du circuit, de plusieurs degrés supplémentaires !
Raccordement
Les boucles sont toutes raccordées à une nourrice, ou collecteur,
munie d’arrivées et de retours. Chaque nourrice comporte une
vanne d’arrêt et un dispositif d’équilibrage indépendant imposés
par la réglementation.
Le collecteur est en outre doté d’une vanne d’arrêt général, d’un
purgeur et d’un robinet de vidange (la vidange se fait à l’air
comprimé).
Coulage de la chape
Le coulage, ou enrobage, doit se faire avec le circuit chargé en
eau entre 6 et 10 bars.
Le béton doit être additionné d’un fluidifiant plutôt que vibré, afin
de ne pas endommager le circuit et qu’il ne colle pas au ciment.
L’épaisseur conseillée est de 7 cm fini pour un plancher avec ballon
tampon et 12 à 15 cm pour le cas d’un plancher solaire direct.
Il est tiré de niveau à la règle.
Contre toute idée reçue, ce type d’installation est aussi intéressante
dans le Nord que dans le Sud, puisque même si
l’ensoleillement est moins fort et les heures chaudes moins
nombreuses au nord de la Loire, il faut chauffer plus souvent et
sur une période plus longue !
En termes d’amortissement, et calculs en main, c’est donc même
plus intéressant de faire appel au chauffage solaire dans le
Nord…
Raccordement
La nourrice est ensuite raccordée au système de production
d’eau chaude (chaudière, échangeur, pompe à chaleur…).
Décaissage (en rénovation)
1) Prévoir une bonne quinzaine de centimètres sur un vide sanitaire,
un radier, un lit de sable ou autre surface de propreté
stable.
2) Dans le cas d’une réalisation neuve, le prévoir dès le départ.
3) À cette étape, il est préférable de passer tous les réseaux de
plomberie, évacuation, puits canadien, électriques…
4) Réserver les emplacements des cloisons intérieures
Isolation
Un isolant de compression d’une épaisseur de 5 cm environ, si
possible à base de matériaux naturels (chanvre, fibres de bois,
liège ou autres – voir chapitre spécifique sur le sujet), est posé de
façon jointive.
Prévoir un isolant de pourtour pour éviter les ponts thermiques
entre la dalle chauffante et les murs extérieurs et murs porteurs
intérieurs, tout en permettant sa dilatation.
Installation des boucles
Se fait avec un « pas » (espacement) conseillé de 10 à 25 cm,
selon l’étude thermique préalable.
Ces boucles peuvent être réalisées en cuivre (très onéreux), en
PER (polyéthylène réticulé), de préférence avec barrière antioxygène…
Les pièces qui nécessitent un chauffage plus important (salle de
bains, pièce à vivre…) bénéficieront, par la seule réduction du
pas de boucle sur leur surface, et sans augmentation de la
température du circuit, de plusieurs degrés supplémentaires !
Raccordement
Les boucles sont toutes raccordées à une nourrice, ou collecteur,
munie d’arrivées et de retours. Chaque nourrice comporte une
vanne d’arrêt et un dispositif d’équilibrage indépendant imposés
par la réglementation.
Le collecteur est en outre doté d’une vanne d’arrêt général, d’un
purgeur et d’un robinet de vidange (la vidange se fait à l’air
comprimé).
Coulage de la chape
Le coulage, ou enrobage, doit se faire avec le circuit chargé en
eau entre 6 et 10 bars.
Le béton doit être additionné d’un fluidifiant plutôt que vibré, afin
de ne pas endommager le circuit et qu’il ne colle pas au ciment.
L’épaisseur conseillée est de 7 cm fini pour un plancher avec ballon
tampon et 12 à 15 cm pour le cas d’un plancher solaire direct.
Il est tiré de niveau à la règle.
Contre toute idée reçue, ce type d’installation est aussi intéressante
dans le Nord que dans le Sud, puisque même si
l’ensoleillement est moins fort et les heures chaudes moins
nombreuses au nord de la Loire, il faut chauffer plus souvent et
sur une période plus longue !
En termes d’amortissement, et calculs en main, c’est donc même
plus intéressant de faire appel au chauffage solaire dans le
Nord…
Raccordement
La nourrice est ensuite raccordée au système de production
d’eau chaude (chaudière, échangeur, pompe à chaleur…).
Le chauffage solaire
Principe et fonctionnement
Raccordé soit en direct à une batterie de capteurs solaires à eau
soit par l’intermédiaire d’un échangeur à fluide caloporteur, le
chauffage solaire est constitué le plus souvent d’un tandem
« capteur/plancher chauffant » (chauffage solaire direct) ou d’un
trio « capteur/échangeur/chauffage » (adaptation d’un chauffage
traditionnel – à radiateurs par exemple – au solaire).
Selon le système installé, celui-ci peut aussi fournir l’eau chaude
sanitaire ; il est souvent couplé à un dispositif d’apport thermique
secondaire permettant d’assurer une continuité de service en cas
de manque de soleil.
L’option solaire assure d’obtenir de façon régulière des températures
d’eau entre 45 et 60 °C, ce qui est plus faible que la
production des chaudières traditionnelles et réserve en priorité
son usage aux planchers chauffants.
Il y a en effet un rapport entre la surface d’échange et la restitution
correcte des thermies emmagasinées ; c’est toute la dalle qui
joue le rôle de radiateur basse température.
Le plancher chauffant
Déjà bien connu et largement utilisé avec des sources thermiques
traditionnelles aussi diverses que chaudières à bois,
fuel, électricité, gaz…, ce système est plutôt préconisé pour
une installation dès la conception de la maison qu’en
rénovation.
Cependant, il est toujours possible de l’installer dans une
bâtisse existante dont on ne souhaite garder que les murs et
la toiture.
L’énorme avantage qu’il présente est son inertie thermique
très importante.
La température du sol est limitée à 28 °C, il n’y a donc aucun
risque de sensation de jambes lourdes.
Un thermostat ambiant permet de régler et de maintenir la
température du logement.
Le carrelage est le revêtement le mieux adapté pour une
bonne diffusion de la chaleur. Les moquettes sur mousse et
les parquets flottants ne sont pas autorisés.
Raccordé soit en direct à une batterie de capteurs solaires à eau
soit par l’intermédiaire d’un échangeur à fluide caloporteur, le
chauffage solaire est constitué le plus souvent d’un tandem
« capteur/plancher chauffant » (chauffage solaire direct) ou d’un
trio « capteur/échangeur/chauffage » (adaptation d’un chauffage
traditionnel – à radiateurs par exemple – au solaire).
Selon le système installé, celui-ci peut aussi fournir l’eau chaude
sanitaire ; il est souvent couplé à un dispositif d’apport thermique
secondaire permettant d’assurer une continuité de service en cas
de manque de soleil.
L’option solaire assure d’obtenir de façon régulière des températures
d’eau entre 45 et 60 °C, ce qui est plus faible que la
production des chaudières traditionnelles et réserve en priorité
son usage aux planchers chauffants.
Il y a en effet un rapport entre la surface d’échange et la restitution
correcte des thermies emmagasinées ; c’est toute la dalle qui
joue le rôle de radiateur basse température.
Le plancher chauffant
Déjà bien connu et largement utilisé avec des sources thermiques
traditionnelles aussi diverses que chaudières à bois,
fuel, électricité, gaz…, ce système est plutôt préconisé pour
une installation dès la conception de la maison qu’en
rénovation.
Cependant, il est toujours possible de l’installer dans une
bâtisse existante dont on ne souhaite garder que les murs et
la toiture.
L’énorme avantage qu’il présente est son inertie thermique
très importante.
La température du sol est limitée à 28 °C, il n’y a donc aucun
risque de sensation de jambes lourdes.
Un thermostat ambiant permet de régler et de maintenir la
température du logement.
Le carrelage est le revêtement le mieux adapté pour une
bonne diffusion de la chaleur. Les moquettes sur mousse et
les parquets flottants ne sont pas autorisés.
lundi 27 juin 2011
Avantages
L’absence de radiateurs dégage de la surface habitable et de la
place pour vos meubles.
La chaleur diffusée est uniforme, sans aucun mouvement d’air (la
chaleur est transmise à tous les objets et personnes présents
dans la pièce et réfléchie par les autres parois).
Facture de chauffage réduite grâce à la pompe à chaleur.
Réduction de la température du logement en été de quelques
degrés.
Utilisation de l’énergie gratuite et renouvelable de l’environnement.
On peut raccorder n’importe quelle pompe à chaleur à un
plancher chauffant.
(voir chapitre spécifique sur les pompes à chaleur)
Nous allons nous attarder sur le cas du plancher solaire.
place pour vos meubles.
La chaleur diffusée est uniforme, sans aucun mouvement d’air (la
chaleur est transmise à tous les objets et personnes présents
dans la pièce et réfléchie par les autres parois).
Facture de chauffage réduite grâce à la pompe à chaleur.
Réduction de la température du logement en été de quelques
degrés.
Utilisation de l’énergie gratuite et renouvelable de l’environnement.
On peut raccorder n’importe quelle pompe à chaleur à un
plancher chauffant.
(voir chapitre spécifique sur les pompes à chaleur)
Nous allons nous attarder sur le cas du plancher solaire.
Les planchers chauffants
Le plancher se compose d’un réseau de canalisations insérées
dans le sol dans lesquelles circule selon le besoin de l’eau
chauffée ou rafraîchie par une pompe à chaleur de n’importe
quel type (air, eau, solaire…). Il peut être utilisé avec n’importe
quel type de chauffage.
En hiver, la chaleur apportée par l’eau circulant dans les tubes se
diffuse à travers la chape qui rayonne vers les corps, objets et
parois environnants, qui réchauffent à leur tour l’air ambiant.
En été, le plancher absorbe la chaleur de votre logement et la
pompe à chaleur la rejette à l’extérieur et diminue ainsi la température
de votre logement.
dans le sol dans lesquelles circule selon le besoin de l’eau
chauffée ou rafraîchie par une pompe à chaleur de n’importe
quel type (air, eau, solaire…). Il peut être utilisé avec n’importe
quel type de chauffage.
En hiver, la chaleur apportée par l’eau circulant dans les tubes se
diffuse à travers la chape qui rayonne vers les corps, objets et
parois environnants, qui réchauffent à leur tour l’air ambiant.
En été, le plancher absorbe la chaleur de votre logement et la
pompe à chaleur la rejette à l’extérieur et diminue ainsi la température
de votre logement.
Coût
Le prix dépend du type de pompe à chaleur et du type de chauffage
installé à l’intérieur du logement.
• Pour une pompe à chaleur récupérant l’énergie dans l’air extérieur
et alimentant un plancher chauffant-rafraîchissant, les prix
sont compris en moyenne, selon les caractéristiques techniques,
entre 80 et 110 € TTC par m2 de surface chauffée.
• Pour un système centralisé à air, les prix varient en moyenne de
60 à 90 € TTC par m2 de surface chauffée.
• Pour une pompe à chaleur récupérant l’énergie dans le sol ou
l’eau et alimentant un plancher chauffant-rafraîchissant, les prix
sont en moyenne compris entre 100 et 150 € TTC par m2 de
surface chauffée.
installé à l’intérieur du logement.
• Pour une pompe à chaleur récupérant l’énergie dans l’air extérieur
et alimentant un plancher chauffant-rafraîchissant, les prix
sont compris en moyenne, selon les caractéristiques techniques,
entre 80 et 110 € TTC par m2 de surface chauffée.
• Pour un système centralisé à air, les prix varient en moyenne de
60 à 90 € TTC par m2 de surface chauffée.
• Pour une pompe à chaleur récupérant l’énergie dans le sol ou
l’eau et alimentant un plancher chauffant-rafraîchissant, les prix
sont en moyenne compris entre 100 et 150 € TTC par m2 de
surface chauffée.
Des solutions économiques
Utiliser une pompe à chaleur, c’est se donner la possibilité de
diviser ses factures de chauffage par deux environ (sous réserve
du respect des normes d’isolation thermique en vigueur, d’un
dimensionnement adéquat, du respect de la réglementation en
matière de température intérieure (20 °C) et d’un hiver standard)
Rappelons aussi que 1° C en moins représente 7 % d’économie
sur votre facture !
diviser ses factures de chauffage par deux environ (sous réserve
du respect des normes d’isolation thermique en vigueur, d’un
dimensionnement adéquat, du respect de la réglementation en
matière de température intérieure (20 °C) et d’un hiver standard)
Rappelons aussi que 1° C en moins représente 7 % d’économie
sur votre facture !
Système centralisé à air
Reliée à la pompe à chaleur, l’unité située à l’intérieur du
logement est placée dans les combles, un faux-plafond ou encore
dans un placard.
Cette unité intérieure est raccordée à un réseau de gaines par
lesquelles l’air est diffusé dans les pièces.
L’air de votre logement est filtré par l’unité intérieure, puis, selon
les saisons, chauffé ou refroidi avant d’être réparti dans vos
pièces par les bouches de diffusion.
Un thermostat d’ambiance vous permet de contrôler et d’ajuster
comme vous le souhaitez la température de chaque pièce.
Le passage de la fonction « climatisation » à la fonction
« chauffage » s’actionne avec un simple bouton inverseur.
Avantages
Double fonction : chauffage/climatisation (système inverter).
Utilisation d’une énergie gratuite et renouvelable.
Assainissement et renouvellement de l’air du logement.
Discrétion : vous disposez de la totalité des murs pour la
décoration.
Installation
Prévoir un emplacement pour la pompe à chaleur à l’extérieur du
logement.
Règles de mise en oeuvre très précises (faites appel à un
professionnel Promotelec).
logement est placée dans les combles, un faux-plafond ou encore
dans un placard.
Cette unité intérieure est raccordée à un réseau de gaines par
lesquelles l’air est diffusé dans les pièces.
L’air de votre logement est filtré par l’unité intérieure, puis, selon
les saisons, chauffé ou refroidi avant d’être réparti dans vos
pièces par les bouches de diffusion.
Un thermostat d’ambiance vous permet de contrôler et d’ajuster
comme vous le souhaitez la température de chaque pièce.
Le passage de la fonction « climatisation » à la fonction
« chauffage » s’actionne avec un simple bouton inverseur.
Avantages
Double fonction : chauffage/climatisation (système inverter).
Utilisation d’une énergie gratuite et renouvelable.
Assainissement et renouvellement de l’air du logement.
Discrétion : vous disposez de la totalité des murs pour la
décoration.
Installation
Prévoir un emplacement pour la pompe à chaleur à l’extérieur du
logement.
Règles de mise en oeuvre très précises (faites appel à un
professionnel Promotelec).
Pompe à chaleur eau/eau
Principe
Récupération de la chaleur dans l’eau.
La chaleur est prélevée dans un puits, une nappe phréatique, un
lac ou un cours d’eau.
La pompe à chaleur prélève la chaleur dans l’eau et la transfère à
un niveau de température plus élevé dans le circuit d’eau chaude
de l’installation du chauffage.
On l’installe généralement à l’intérieur du logement (cave,
buanderie, garage).
Très performant, cet appareil peut chauffer l’ensemble du
logement.
Ce type de pompe existe aussi en eau/air et géothermie/eau ou
géothermie/air. Le principe de fonctionnement reste le même !
Installation
L’installation comporte un vase d’expansion relativement important
car il doit être proportionnel au volume d’eau du circuit de
chauffage.
Une pompe à chaleur air-eau avec un tampon d’une capacité de
1 500 litres est suffisant pour chauffer une maison de type pavillon.
On peut adjoindre à ce type de pompe un ensemble collecteur
solaire de 4 m2 qui permet de chauffer l’eau sanitaire et d’économiser
près de 60 % d’énergie par an.
Dans ce cas, la pompe à chaleur air-eau capte la chaleur de l’air
environnant pour chauffer la maison et produire l’eau chaude
sanitaire lorsqu’il n’y a pas de soleil.
Régulation
La pompe à chaleur et l’installation solaire sont régulées
électroniquement ; c’est simple et fiable.
Récupération de la chaleur dans l’eau.
La chaleur est prélevée dans un puits, une nappe phréatique, un
lac ou un cours d’eau.
La pompe à chaleur prélève la chaleur dans l’eau et la transfère à
un niveau de température plus élevé dans le circuit d’eau chaude
de l’installation du chauffage.
On l’installe généralement à l’intérieur du logement (cave,
buanderie, garage).
Très performant, cet appareil peut chauffer l’ensemble du
logement.
Ce type de pompe existe aussi en eau/air et géothermie/eau ou
géothermie/air. Le principe de fonctionnement reste le même !
Installation
L’installation comporte un vase d’expansion relativement important
car il doit être proportionnel au volume d’eau du circuit de
chauffage.
Une pompe à chaleur air-eau avec un tampon d’une capacité de
1 500 litres est suffisant pour chauffer une maison de type pavillon.
On peut adjoindre à ce type de pompe un ensemble collecteur
solaire de 4 m2 qui permet de chauffer l’eau sanitaire et d’économiser
près de 60 % d’énergie par an.
Dans ce cas, la pompe à chaleur air-eau capte la chaleur de l’air
environnant pour chauffer la maison et produire l’eau chaude
sanitaire lorsqu’il n’y a pas de soleil.
Régulation
La pompe à chaleur et l’installation solaire sont régulées
électroniquement ; c’est simple et fiable.
Pompe à chaleur air/air
Cette pompe à chaleur récupérant la chaleur dans l’air extérieur
est la plus simple à mettre en oeuvre...
Pendant que le moteur consomme 1 kWh d’électricité, il peut
fournir entre 3 à 3,5 kWh (pour un COP = 3,5) de chaleur dans
votre logement...
C’est-à-dire qu’en moyenne, selon les caractéristiques de votre
projet (performances de la pompe à chaleur installée, zone
géographique...), la chaleur nécessaire pour chauffer votre habitat
provient pour 2/3 de l’environnement et pour 1/3 de l’énergie
électrique.
Des télécommandes permettent de contrôler et de réguler la
température, de choisir parmi différents modes de ventilation, et
de planifier différentes plages horaires en les associant à des
températures adaptées !
Installation
Les systèmes vendus au grand public ont une puissance
thermique de 15 à 20 kW, ce qui est équivalent à la gamme
basse des puissances des chaudières au gaz ou au fioul.
Ils comprennent un groupe extérieur associé à un ou plusieurs
éléments intérieurs :
• allège (ressemblant à un radiateur, installé sous les fenêtres de
préférence) ;
• console, ou split, installée en hauteur sur les murs et présentant
l’avantage de libérer de la place utilisable en bas des murs ;
• cassette (encastrée dans les faux plafonds).
Outre la fixation des appareils sur les parois et le perçage des
passages de canalisations, il suffit de :
• raccorder ces éléments au groupe extérieur ;
• vérifier l’étanchéité des circuits ;
• installer les alimentations électriques de chaque composant ;
• installer les évacuations de l’eau de condensation produite en
usage rafraîchissement par les éléments intérieurs.
Attention
Ne pas oublier d’isoler soigneusement les canalisations
« aller » et « retour » des unités vers le groupe extérieur.
La longueur maximale d’une canalisation ne devra pas excéder
25 m.
La différence de hauteur entre le groupe externe et les unités
intérieures ne devra pas dépasser 10 m.
Dans le cas d’un multi-diffuseurs, la différence de niveau
entre 2 unités intérieures devra être inférieure à 5 m.
Coût
On trouve actuellement dans les grandes surfaces de bricolage
des ensembles complets comprenant une unité externe et 2
splits à partir de 700 €.
Des aides sous forme de subventions et de crédits d’impôts
existent pour ce genre d’équipement : se renseigner auprès de
l’ADEME.
Entretien
Les opérations d’entretien annuelles, souvent facturées très cher
par les installateurs, consistent simplement à nettoyer les ailettes
des radiateurs, les filtres, et à vérifier/recharger les circuits en gaz.
Le cas échéant, le remplacement des cartouches des filtres à
odeurs sera effectué.
Le confort en plus...
Les pompes air/air permettent d’obtenir une chaleur homogène
dans toute la maison, et notamment au niveau des pieds, alors que
les systèmes à convection laissent une sensation de froid particulièrement
désagréable due à la stratification thermique de l’air.
Comme ils brassent le volume d’air d’une pièce entre 4 à 5 fois
par heure, ils présentent l’avantage de rendre la température
homogène (si l’air n’est pas brassé, vous pouvez avoir 25 °C au
niveau de la tête et à peine 18 °C au niveau des pieds).
Les pompes à chaleur dites « réversibles » ou « inverter » permettent
de chauffer ou de rafraîchir votre logement selon le confort
souhaité en un seul équipement. Il suffit de modifier le sens de
fonctionnement de la pompe à chaleur grâce à une
télécommande ou un bouton inverseur.
Ces modèles apportent de la fraîcheur en position climatiseur et
sont capables de chauffer une maison correctement isolée très
rapidement.
Purification de l’air
Les pompes à chaleur air/air modernes possèdent un préfiltre
purificateur lavable et un filtre anti-particules pour un usage
intensif !
Cette filtration solide élimine pollens, poussières et acariens,
tandis que le filtre anti-particules traite les odeurs de tabac et
autres odeurs indésirables !
Déshumidification de l’air
Les pompes à chaleur air/air suppriment l’humidité de l’air et la
buée, et donc les moisissures qui vont avec ! (jusqu’à 2,8 litres
d’eau par heure)
Coût
À partir de 700 € pour les premiers prix, mais il faut compter
entre 2 500 € et 3 500 € pour une installation plus complète de
type : 2 consoles inverter + 1 bloc extérieur + 2 télécommandes.
est la plus simple à mettre en oeuvre...
Pendant que le moteur consomme 1 kWh d’électricité, il peut
fournir entre 3 à 3,5 kWh (pour un COP = 3,5) de chaleur dans
votre logement...
C’est-à-dire qu’en moyenne, selon les caractéristiques de votre
projet (performances de la pompe à chaleur installée, zone
géographique...), la chaleur nécessaire pour chauffer votre habitat
provient pour 2/3 de l’environnement et pour 1/3 de l’énergie
électrique.
Des télécommandes permettent de contrôler et de réguler la
température, de choisir parmi différents modes de ventilation, et
de planifier différentes plages horaires en les associant à des
températures adaptées !
Installation
Les systèmes vendus au grand public ont une puissance
thermique de 15 à 20 kW, ce qui est équivalent à la gamme
basse des puissances des chaudières au gaz ou au fioul.
Ils comprennent un groupe extérieur associé à un ou plusieurs
éléments intérieurs :
• allège (ressemblant à un radiateur, installé sous les fenêtres de
préférence) ;
• console, ou split, installée en hauteur sur les murs et présentant
l’avantage de libérer de la place utilisable en bas des murs ;
• cassette (encastrée dans les faux plafonds).
Outre la fixation des appareils sur les parois et le perçage des
passages de canalisations, il suffit de :
• raccorder ces éléments au groupe extérieur ;
• vérifier l’étanchéité des circuits ;
• installer les alimentations électriques de chaque composant ;
• installer les évacuations de l’eau de condensation produite en
usage rafraîchissement par les éléments intérieurs.
Attention
Ne pas oublier d’isoler soigneusement les canalisations
« aller » et « retour » des unités vers le groupe extérieur.
La longueur maximale d’une canalisation ne devra pas excéder
25 m.
La différence de hauteur entre le groupe externe et les unités
intérieures ne devra pas dépasser 10 m.
Dans le cas d’un multi-diffuseurs, la différence de niveau
entre 2 unités intérieures devra être inférieure à 5 m.
Coût
On trouve actuellement dans les grandes surfaces de bricolage
des ensembles complets comprenant une unité externe et 2
splits à partir de 700 €.
Des aides sous forme de subventions et de crédits d’impôts
existent pour ce genre d’équipement : se renseigner auprès de
l’ADEME.
Entretien
Les opérations d’entretien annuelles, souvent facturées très cher
par les installateurs, consistent simplement à nettoyer les ailettes
des radiateurs, les filtres, et à vérifier/recharger les circuits en gaz.
Le cas échéant, le remplacement des cartouches des filtres à
odeurs sera effectué.
Le confort en plus...
Les pompes air/air permettent d’obtenir une chaleur homogène
dans toute la maison, et notamment au niveau des pieds, alors que
les systèmes à convection laissent une sensation de froid particulièrement
désagréable due à la stratification thermique de l’air.
Comme ils brassent le volume d’air d’une pièce entre 4 à 5 fois
par heure, ils présentent l’avantage de rendre la température
homogène (si l’air n’est pas brassé, vous pouvez avoir 25 °C au
niveau de la tête et à peine 18 °C au niveau des pieds).
Les pompes à chaleur dites « réversibles » ou « inverter » permettent
de chauffer ou de rafraîchir votre logement selon le confort
souhaité en un seul équipement. Il suffit de modifier le sens de
fonctionnement de la pompe à chaleur grâce à une
télécommande ou un bouton inverseur.
Ces modèles apportent de la fraîcheur en position climatiseur et
sont capables de chauffer une maison correctement isolée très
rapidement.
Purification de l’air
Les pompes à chaleur air/air modernes possèdent un préfiltre
purificateur lavable et un filtre anti-particules pour un usage
intensif !
Cette filtration solide élimine pollens, poussières et acariens,
tandis que le filtre anti-particules traite les odeurs de tabac et
autres odeurs indésirables !
Déshumidification de l’air
Les pompes à chaleur air/air suppriment l’humidité de l’air et la
buée, et donc les moisissures qui vont avec ! (jusqu’à 2,8 litres
d’eau par heure)
Coût
À partir de 700 € pour les premiers prix, mais il faut compter
entre 2 500 € et 3 500 € pour une installation plus complète de
type : 2 consoles inverter + 1 bloc extérieur + 2 télécommandes.
Récupération de la chaleur dans le sol
La chaleur est prélevée dans le sol à l’aide :
• Soit d’un capteur horizontal composé d’un réseau de tubes
enterré dans le sol à faible profondeur (de 0,6 m à 1,2 m).
Pour cela, vous devez disposer d’une surface de terrain
d’environ 1,5 fois la surface à chauffer, sur laquelle aucune
plantation avec des racines profondes ne pourra être réalisée.
• Soit d’un capteur vertical composé de sondes qui peuvent
atteindre une profondeur d’environ 100 mètres.
La pompe à chaleur prélève la chaleur dans le sol et la transfère à
un niveau de température plus élevée dans le circuit d’eau
chaude de l’installation du chauffage.
On l’installe généralement à l’intérieur du logement (cave,
buanderie, garage). Très performant, cet appareil peut chauffer
l’ensemble d’un logement.
L’installation des sondes verticales est soumise, selon la région, à
déclaration ou à autorisation préalables. Pour plus d’informations,
adressez-vous à la direction régionale de l’Industrie, de la
Recherche et de l’Environnement (DRIRE) de votre région ou
auprès de la préfecture de votre département.
• Soit d’un capteur horizontal composé d’un réseau de tubes
enterré dans le sol à faible profondeur (de 0,6 m à 1,2 m).
Pour cela, vous devez disposer d’une surface de terrain
d’environ 1,5 fois la surface à chauffer, sur laquelle aucune
plantation avec des racines profondes ne pourra être réalisée.
• Soit d’un capteur vertical composé de sondes qui peuvent
atteindre une profondeur d’environ 100 mètres.
La pompe à chaleur prélève la chaleur dans le sol et la transfère à
un niveau de température plus élevée dans le circuit d’eau
chaude de l’installation du chauffage.
On l’installe généralement à l’intérieur du logement (cave,
buanderie, garage). Très performant, cet appareil peut chauffer
l’ensemble d’un logement.
L’installation des sondes verticales est soumise, selon la région, à
déclaration ou à autorisation préalables. Pour plus d’informations,
adressez-vous à la direction régionale de l’Industrie, de la
Recherche et de l’Environnement (DRIRE) de votre région ou
auprès de la préfecture de votre département.
Le compresseur « scroll »
Principe
Ce système de compresseurs rotatifs à spirales non lubrifiées,
d’un débit de 9 à 90 m3/h, est écologique et silencieux grâce à
un principe de compression remarquablement simple.
Celui-ci résulte de l’interaction entre une spirale fixe et une spirale
mobile.
En décrivant un mouvement orbital autour de la spirale fixe, la
spirale mobile repousse progressivement l’air aspiré à la
périphérie de la chambre de compression par l’orifice central. Ce
mouvement s’effectue de façon continue et sans pulsations.
Ce système de compresseurs rotatifs à spirales non lubrifiées,
d’un débit de 9 à 90 m3/h, est écologique et silencieux grâce à
un principe de compression remarquablement simple.
Celui-ci résulte de l’interaction entre une spirale fixe et une spirale
mobile.
En décrivant un mouvement orbital autour de la spirale fixe, la
spirale mobile repousse progressivement l’air aspiré à la
périphérie de la chambre de compression par l’orifice central. Ce
mouvement s’effectue de façon continue et sans pulsations.
Fonctionnement
Une pompe à chaleur comprend a minima les éléments
suivants :
• un condenseur permettant au fluide frigorigène de libérer sa
chaleur dans l’habitation en passant de l’état gazeux à l’état
liquide ;
• un détendeur, qui prépare la réaction de vaporisation en
abaissant la pression du liquide ;
• un évaporateur, qui permet à la chaleur prélevée à la source
froide de vaporiser le fluide frigorigène ;
• un compresseur, qui, grâce à un moteur électrique, élève la
température du fluide frigorigène en le comprimant ;
• un ventilateur (dans le cas des systèmes air/air) pour brasser
l’air autant à l’extérieur qu’à l’intérieur du local.
Deux technologies sont utilisées :
• Les systèmes à détente directe, ou mono-circuit, où le fluide
frigorigène passe directement dans le sol chauffant ou les
convecteurs. Le circuit de captage joue le rôle d’évaporateur et
celui de chauffage assure la condensation.
• Les systèmes à fluides intermédiaires, qui utilisent des
circuits séparés pour le captage, la pompe à chaleur et le
chauffage. Un peu plus coûteux, mais plus performants,
notamment pour le rafraîchissement, ils utilisent moins de
fluide frigorigène.
Il existe également des systèmes mixtes.
À noter qu’il existe plusieurs types de compresseurs, plus ou
moins bruyants, plus ou moins performants et plus ou moins
voraces en électricité !
suivants :
• un condenseur permettant au fluide frigorigène de libérer sa
chaleur dans l’habitation en passant de l’état gazeux à l’état
liquide ;
• un détendeur, qui prépare la réaction de vaporisation en
abaissant la pression du liquide ;
• un évaporateur, qui permet à la chaleur prélevée à la source
froide de vaporiser le fluide frigorigène ;
• un compresseur, qui, grâce à un moteur électrique, élève la
température du fluide frigorigène en le comprimant ;
• un ventilateur (dans le cas des systèmes air/air) pour brasser
l’air autant à l’extérieur qu’à l’intérieur du local.
Deux technologies sont utilisées :
• Les systèmes à détente directe, ou mono-circuit, où le fluide
frigorigène passe directement dans le sol chauffant ou les
convecteurs. Le circuit de captage joue le rôle d’évaporateur et
celui de chauffage assure la condensation.
• Les systèmes à fluides intermédiaires, qui utilisent des
circuits séparés pour le captage, la pompe à chaleur et le
chauffage. Un peu plus coûteux, mais plus performants,
notamment pour le rafraîchissement, ils utilisent moins de
fluide frigorigène.
Il existe également des systèmes mixtes.
À noter qu’il existe plusieurs types de compresseurs, plus ou
moins bruyants, plus ou moins performants et plus ou moins
voraces en électricité !
Principe
On aspire l’air extérieur d’un côté de la maison, puis on le rejette
après avoir prélevé une partie de ses calories.
Ces calories sont alors concentrées et échangées vers le circuit de
chauffage.
Il est nécessaire de prévoir un trou d’aspiration de l’air extérieur et
un d’expulsion (ces trous peuvent être des regards existants).
Il faut absolument séparer les deux orifices d’admission et
d’échappement d’air pour éviter que les deux flux ne se courtcircuitent.
1) récupérer les calories diffuses dans l’air, la terre ou l’eau ;
2) les concentrer ;
3) les transmettre et les transporter grâce à un liquide ou un gaz
caloporteur ;
4) les restituer à la zone à chauffer au moyen de radiateurs (non
générique pour un diffuseur de chaleur).
Les pompes réversibles sont capables de faire l’inverse : en mode
rafraîchissement, elles récupèrent les calories de l’intérieur pour
les diffuser à l’extérieur. Le fluide traverse l’unité intérieure et
récupère la chaleur de la pièce. Grâce à cet apport d’énergie, il
passe de l’état liquide à l’état gazeux puis largue ses calories à
travers l’unité extérieure en retrouvant sa forme liquide. Un ventilateur
les disperse alors dans l’air ambiant.
après avoir prélevé une partie de ses calories.
Ces calories sont alors concentrées et échangées vers le circuit de
chauffage.
Il est nécessaire de prévoir un trou d’aspiration de l’air extérieur et
un d’expulsion (ces trous peuvent être des regards existants).
Il faut absolument séparer les deux orifices d’admission et
d’échappement d’air pour éviter que les deux flux ne se courtcircuitent.
1) récupérer les calories diffuses dans l’air, la terre ou l’eau ;
2) les concentrer ;
3) les transmettre et les transporter grâce à un liquide ou un gaz
caloporteur ;
4) les restituer à la zone à chauffer au moyen de radiateurs (non
générique pour un diffuseur de chaleur).
Les pompes réversibles sont capables de faire l’inverse : en mode
rafraîchissement, elles récupèrent les calories de l’intérieur pour
les diffuser à l’extérieur. Le fluide traverse l’unité intérieure et
récupère la chaleur de la pièce. Grâce à cet apport d’énergie, il
passe de l’état liquide à l’état gazeux puis largue ses calories à
travers l’unité extérieure en retrouvant sa forme liquide. Un ventilateur
les disperse alors dans l’air ambiant.
Les pompes à chaleur
La pompe à chaleur (PAC) est un dispositif thermodynamique qui
permet de transférer la chaleur d’un environnement froid (et
donc le refroidir encore) vers un milieu plus chaud (et donc de le
réchauffer), alors que la chaleur se diffuse naturellement du plus
chaud vers le plus froid jusqu’à l’égalité des températures.
Le COP (coefficient de performance) de toute pompe à chaleur
augmente avec la température de la source froide et diminue
avec celle de la source chaude ; il peut atteindre 5 à 7 en été
pour de l’eau de piscine (air à 25 °C pour de l’eau à 28 °C).
Les pompes à chaleur existent depuis longtemps et peuvent
alimenter divers types de diffuseurs de chauffage : plancher
chauffant rafraîchissant, splits et multisplits, chauffage central à
eau, système centralisé à air ou ventilo-convecteurs.
On classe les pompes à chaleur selon la source de captage des
calories ambiantes.
Un chauffage d’appoint est généralement prévu au moment de
l’installation pour fournir un complément à ces dispositifs.
permet de transférer la chaleur d’un environnement froid (et
donc le refroidir encore) vers un milieu plus chaud (et donc de le
réchauffer), alors que la chaleur se diffuse naturellement du plus
chaud vers le plus froid jusqu’à l’égalité des températures.
Le COP (coefficient de performance) de toute pompe à chaleur
augmente avec la température de la source froide et diminue
avec celle de la source chaude ; il peut atteindre 5 à 7 en été
pour de l’eau de piscine (air à 25 °C pour de l’eau à 28 °C).
Les pompes à chaleur existent depuis longtemps et peuvent
alimenter divers types de diffuseurs de chauffage : plancher
chauffant rafraîchissant, splits et multisplits, chauffage central à
eau, système centralisé à air ou ventilo-convecteurs.
On classe les pompes à chaleur selon la source de captage des
calories ambiantes.
Un chauffage d’appoint est généralement prévu au moment de
l’installation pour fournir un complément à ces dispositifs.
Les autres chaudières écologiques
Les chauffages aux céréales
Chauffage par chaudière à avoine/blé ou orge
Souple d’utilisation, la chaudière à céréales offre les mêmes
possibilités qu’une chaudière au fioul : régulation de température,
thermostat…
Le combustible est stocké dans un silo attenant à la chaudière et
une vis sans fin approvisionne le foyer.
Granulés de bois, céréales, bois déchiqueté ou tourteau de colza
peuvent servir de combustible (nous écartons le choix du maïs,
compte tenu de sa grande consommation en eau d’irrigation).
Avec un silo de 600 litres, l’autonomie est de 6 à 7 jours.
Il existe maintenant des modèles à chauffage central multicéréales
d’une puissance dégagée de 35 kW.
Installation
Le système comporte un corps de chauffe avec, à sa base, une
soufflerie pour oxygéner l’air de combustion.
Les céréales arrivent automatiquement dans le foyer par une vis
sans fin et, comble du confort, les cendres sont propulsées
automatiquement dans des sacs !
Le tout est muni d’un thermostat pour réguler la combustion et
une sonde de sécurité incendie complète le dispositif pour éviter
toute surchauffe.
L’odeur dégagée est plutôt agréable (odeur de pain grillé pour le
blé et de café pour l’orge).
Contraintes
L’allumage automatique des chaudières à céréales est assez difficile
; il vaut donc mieux garder la chaudière en veilleuse que de
l’éteindre.
Prévoir un tubage de cheminée en plastique car la température
des fumées étant relativement faible, les fumées ont tendance à
condenser et abîment les tubages en inox.
Consacrer cinq minutes tous les quatre à cinq jours pour
décendrer et remplir le silo de la chaudière.
Coût
Une chaudière à céréales revient de 9 000 à 11 000 €, desquels
il faut déduire 40 % de crédit d’impôt sur le montant TTC.
Son surcoût par rapport à son équivalent au fuel est donc de
l’ordre de 2 000 à 3 000 €, mais cet écart va sans doute très vite
se réduire avec la production en série !
Selon les cas, ce surcoût s’amortit sur une période de un à cinq
ans grâce aux économies importantes sur le « carburant » (jusqu’à
trois fois et demi moins cher que le fioul).
Le coût de l’avoine de chauffage est d’environ 80 €/tonne ; le
coût du blé est de 108 €/tonne.
Exemple
Beaucoup d’agriculteurs, directement producteurs de céréales, se
tournent actuellement vers ce type d’équipement.
Un agriculteur installé dans l’Oise déclare utiliser 10 tonnes de blé
pour chauffer 1 000 m3, avec une chaudière d’une puissance de
40 kW (coût approximatif : 9 000 €) et d’un silo de 600 litres
(représentant une autonomie de 4 à 5 jours)!
Un débouché pour les agriculteurs
La généralisation de ce type de chaudière, favorisée par l’autorisation
de la vente de céréales comme combustible, serait une vraie bouffée
d’oxygène pour les agriculteurs et pour notre environnement :
• utilisation des surplus agricoles pour éviter le dumping actuel
sur les marchés mondiaux au détriment des pays en voie de
développement ;
• utilisation des grains abîmés ou impropres à la consommation
alimentaire (moyen de valoriser des céréales qui ne valent plus
rien sur le marché pour des raisons de qualité) ;
• utilisation des jachères, générant un revenu correct et une
moindre utilisation des subventions, tout en maintenant des
emplois en milieu rural ;
• disposition de combustible à la porte de chez soi, sans
transport coûteux et polluant ;
• une énergie renouvelable, sans surplus de production de CO2 ;
• céréales de chauffe nécessitants moins d’intrants, moins de
consommations intermédiaires que pour l’alimentation…
Les chauffages à paille
Exemple
L’entreprise Agro-Énergie a eu l’idée d’utiliser la paille récoltée
localement pour produire les calories nécessaires au chauffage
du CEA de Valduc (Côte d’Or).
Elle a installé, avec le soutien de la région Bourgogne et de
l’ADEME, une chaufferie à paille ainsi que le réseau, et elle
exploite les installations.
Ce type d’installation est plus réservé à des professionnels
compte tenu des besoins de production et de stockage de la
paille, qui, dans ce cas, en font une solution intéressante.
Résultat
• consommation de fuel réduite de 2/3 ;
• 6 390 tonnes par an de CO2 d’origine fossile non rejeté dans
l’atmosphère ;
• 29 tonnes par an de soufre en moins dans l’air ;
• 1 emploi créé et 2 autres consolidés !
Chauffage par chaudière à avoine/blé ou orge
Souple d’utilisation, la chaudière à céréales offre les mêmes
possibilités qu’une chaudière au fioul : régulation de température,
thermostat…
Le combustible est stocké dans un silo attenant à la chaudière et
une vis sans fin approvisionne le foyer.
Granulés de bois, céréales, bois déchiqueté ou tourteau de colza
peuvent servir de combustible (nous écartons le choix du maïs,
compte tenu de sa grande consommation en eau d’irrigation).
Avec un silo de 600 litres, l’autonomie est de 6 à 7 jours.
Il existe maintenant des modèles à chauffage central multicéréales
d’une puissance dégagée de 35 kW.
Installation
Le système comporte un corps de chauffe avec, à sa base, une
soufflerie pour oxygéner l’air de combustion.
Les céréales arrivent automatiquement dans le foyer par une vis
sans fin et, comble du confort, les cendres sont propulsées
automatiquement dans des sacs !
Le tout est muni d’un thermostat pour réguler la combustion et
une sonde de sécurité incendie complète le dispositif pour éviter
toute surchauffe.
L’odeur dégagée est plutôt agréable (odeur de pain grillé pour le
blé et de café pour l’orge).
Contraintes
L’allumage automatique des chaudières à céréales est assez difficile
; il vaut donc mieux garder la chaudière en veilleuse que de
l’éteindre.
Prévoir un tubage de cheminée en plastique car la température
des fumées étant relativement faible, les fumées ont tendance à
condenser et abîment les tubages en inox.
Consacrer cinq minutes tous les quatre à cinq jours pour
décendrer et remplir le silo de la chaudière.
Coût
Une chaudière à céréales revient de 9 000 à 11 000 €, desquels
il faut déduire 40 % de crédit d’impôt sur le montant TTC.
Son surcoût par rapport à son équivalent au fuel est donc de
l’ordre de 2 000 à 3 000 €, mais cet écart va sans doute très vite
se réduire avec la production en série !
Selon les cas, ce surcoût s’amortit sur une période de un à cinq
ans grâce aux économies importantes sur le « carburant » (jusqu’à
trois fois et demi moins cher que le fioul).
Le coût de l’avoine de chauffage est d’environ 80 €/tonne ; le
coût du blé est de 108 €/tonne.
Exemple
Beaucoup d’agriculteurs, directement producteurs de céréales, se
tournent actuellement vers ce type d’équipement.
Un agriculteur installé dans l’Oise déclare utiliser 10 tonnes de blé
pour chauffer 1 000 m3, avec une chaudière d’une puissance de
40 kW (coût approximatif : 9 000 €) et d’un silo de 600 litres
(représentant une autonomie de 4 à 5 jours)!
Un débouché pour les agriculteurs
La généralisation de ce type de chaudière, favorisée par l’autorisation
de la vente de céréales comme combustible, serait une vraie bouffée
d’oxygène pour les agriculteurs et pour notre environnement :
• utilisation des surplus agricoles pour éviter le dumping actuel
sur les marchés mondiaux au détriment des pays en voie de
développement ;
• utilisation des grains abîmés ou impropres à la consommation
alimentaire (moyen de valoriser des céréales qui ne valent plus
rien sur le marché pour des raisons de qualité) ;
• utilisation des jachères, générant un revenu correct et une
moindre utilisation des subventions, tout en maintenant des
emplois en milieu rural ;
• disposition de combustible à la porte de chez soi, sans
transport coûteux et polluant ;
• une énergie renouvelable, sans surplus de production de CO2 ;
• céréales de chauffe nécessitants moins d’intrants, moins de
consommations intermédiaires que pour l’alimentation…
Les chauffages à paille
Exemple
L’entreprise Agro-Énergie a eu l’idée d’utiliser la paille récoltée
localement pour produire les calories nécessaires au chauffage
du CEA de Valduc (Côte d’Or).
Elle a installé, avec le soutien de la région Bourgogne et de
l’ADEME, une chaufferie à paille ainsi que le réseau, et elle
exploite les installations.
Ce type d’installation est plus réservé à des professionnels
compte tenu des besoins de production et de stockage de la
paille, qui, dans ce cas, en font une solution intéressante.
Résultat
• consommation de fuel réduite de 2/3 ;
• 6 390 tonnes par an de CO2 d’origine fossile non rejeté dans
l’atmosphère ;
• 29 tonnes par an de soufre en moins dans l’air ;
• 1 emploi créé et 2 autres consolidés !
Les chaudières à bois
Inutile de s’appesantir sur ce type de chauffage à radiateurs classiques
avec circulateur, où l’on substitue une chaudière à bois à
une chaudière à gaz ou électrique.
Un simple serpentin sur la sole sert d’échangeur thermique entre
les braises et l’eau du circuit de chauffage.
Le modèle ci-dessous présente l’avantage de pouvoir accepter
des bûches d’un mètre de long.
avec circulateur, où l’on substitue une chaudière à bois à
une chaudière à gaz ou électrique.
Un simple serpentin sur la sole sert d’échangeur thermique entre
les braises et l’eau du circuit de chauffage.
Le modèle ci-dessous présente l’avantage de pouvoir accepter
des bûches d’un mètre de long.
Les inserts et foyers fermés
Présentation
Il en existe de multiples modèles, et leur rendement est satisfaisant.
Certains (à serpentin) permettent aussi l’alimentation d’un circuit
de radiateurs, mais ils sont plus rares.
La majorité, munis d’un double compartiment, prélèvent, réchauffent
puis restituent en partie haute l’air ambiant. Ils sont souvent équipés
d’un ou deux petits ventilateurs en façade qui se mettent en action à
partir d’une température, réglable ou non. Ils se mettent de toute
manière en marche forcée si la température dépasse un seuil de
surchauffe, ce qui pourrait mettre en danger l’installation.
Récupération des calories des fumées
Rien n’empêche d’utiliser le système de compartiment décrit
dans le paragraphe précédent pour chauffer par convection
naturelle les pièces de l’étage traversées par la cheminée.
Importance de la source d’air primaire
D’un côté, les foyers fermés présentent l’avantage d’avoir un
rendement très supérieur aux autres systèmes de chauffage à
bois ; mais, mal installés, leur fonctionnement peut être une
source de refroidissement important de la maison !
Le lecteur doit avoir du mal à comprendre ce paradoxe : « plus je
chauffe, plus je refroidis ! »
Démonstration en 5 points !
• pour brûler, le bois à besoin d’un comburant qui est l’air ;
• plus il fait froid, plus vous activez votre feu ;
• plus le feu est actif, plus il aspire l’air de votre logement ;
• la dépression créée pompe l’air très froid de l’extérieur en
remplacement de l’air brûlé ;
• cet air refroidit votre logement.
Effets
• une surconsommation de bois ;
• un inconfort important, puisque votre tête peut être dans une
couche d’air à 25 °C et vos pieds dans une autre à 10 °C.
Explications
Un bon chauffage est réputé assurer un « delta » (différentiel
thermique) d’au moins 20 °C entre la température extérieure et
la température intérieure !
La mise en dépression occasionnée par le prélèvement de l’air de
combustion à l’intérieur est une hérésie, puisqu’il aboutit à son
remplacement par un air beaucoup plus froid et le plus souvent
humide.
Or, nous avons vu que l’humidité augmente la sensation de
froid !
Cet air froid va se concentrer au niveau du sol par stratification
thermique naturelle (l’air chaud étant plus léger), créant un
« coulis » particulièrement désagréable au niveau des pieds.
Enfin, plus vous chauffez, plus vous emballerez ce processus car
vous augmenterez ce prélèvement d’air à l’extérieur et cet air sera
sans doute plus froid !
Solution
Elle est fort simple, puisqu’il s’agit de ne pas mettre votre maison
en dépression en prélevant l’air de combustion directement
dehors, par une canalisation de 50 mm en PVC par exemple.
Malheureusement, la quasi-majorité des constructeurs de ce type
de chauffage au bois n’a pas intégré cette solution, pourtant
simple, en prévoyant une bouche d’air primaire normalisée sur
leurs modèles (même sur les modèles très haut de gamme qui
prévoient pourtant des systèmes sophistiqués de post-combustion,
etc. !).
Pour ma part, je l’ai bricolé moi-même, en modifiant la partie
inférieure de mon insert (voir photo p. 124) et en bouchant les
orifices d’admission en façade ; j’ai également installé une vanne
qui sert à régler de façon fine la combustion.
À ma connaissance, aucune étude n’a été faite sur la perte
moyenne de calories ainsi engendrée, mais ma consommation
en bois a diminué d’environ 30 % pour un confort amélioré !
Il en existe de multiples modèles, et leur rendement est satisfaisant.
Certains (à serpentin) permettent aussi l’alimentation d’un circuit
de radiateurs, mais ils sont plus rares.
La majorité, munis d’un double compartiment, prélèvent, réchauffent
puis restituent en partie haute l’air ambiant. Ils sont souvent équipés
d’un ou deux petits ventilateurs en façade qui se mettent en action à
partir d’une température, réglable ou non. Ils se mettent de toute
manière en marche forcée si la température dépasse un seuil de
surchauffe, ce qui pourrait mettre en danger l’installation.
Récupération des calories des fumées
Rien n’empêche d’utiliser le système de compartiment décrit
dans le paragraphe précédent pour chauffer par convection
naturelle les pièces de l’étage traversées par la cheminée.
Importance de la source d’air primaire
D’un côté, les foyers fermés présentent l’avantage d’avoir un
rendement très supérieur aux autres systèmes de chauffage à
bois ; mais, mal installés, leur fonctionnement peut être une
source de refroidissement important de la maison !
Le lecteur doit avoir du mal à comprendre ce paradoxe : « plus je
chauffe, plus je refroidis ! »
Démonstration en 5 points !
• pour brûler, le bois à besoin d’un comburant qui est l’air ;
• plus il fait froid, plus vous activez votre feu ;
• plus le feu est actif, plus il aspire l’air de votre logement ;
• la dépression créée pompe l’air très froid de l’extérieur en
remplacement de l’air brûlé ;
• cet air refroidit votre logement.
Effets
• une surconsommation de bois ;
• un inconfort important, puisque votre tête peut être dans une
couche d’air à 25 °C et vos pieds dans une autre à 10 °C.
Explications
Un bon chauffage est réputé assurer un « delta » (différentiel
thermique) d’au moins 20 °C entre la température extérieure et
la température intérieure !
La mise en dépression occasionnée par le prélèvement de l’air de
combustion à l’intérieur est une hérésie, puisqu’il aboutit à son
remplacement par un air beaucoup plus froid et le plus souvent
humide.
Or, nous avons vu que l’humidité augmente la sensation de
froid !
Cet air froid va se concentrer au niveau du sol par stratification
thermique naturelle (l’air chaud étant plus léger), créant un
« coulis » particulièrement désagréable au niveau des pieds.
Enfin, plus vous chauffez, plus vous emballerez ce processus car
vous augmenterez ce prélèvement d’air à l’extérieur et cet air sera
sans doute plus froid !
Solution
Elle est fort simple, puisqu’il s’agit de ne pas mettre votre maison
en dépression en prélevant l’air de combustion directement
dehors, par une canalisation de 50 mm en PVC par exemple.
Malheureusement, la quasi-majorité des constructeurs de ce type
de chauffage au bois n’a pas intégré cette solution, pourtant
simple, en prévoyant une bouche d’air primaire normalisée sur
leurs modèles (même sur les modèles très haut de gamme qui
prévoient pourtant des systèmes sophistiqués de post-combustion,
etc. !).
Pour ma part, je l’ai bricolé moi-même, en modifiant la partie
inférieure de mon insert (voir photo p. 124) et en bouchant les
orifices d’admission en façade ; j’ai également installé une vanne
qui sert à régler de façon fine la combustion.
À ma connaissance, aucune étude n’a été faite sur la perte
moyenne de calories ainsi engendrée, mais ma consommation
en bois a diminué d’environ 30 % pour un confort amélioré !
samedi 25 juin 2011
Les poêles à bois
Nul besoin de présenter encore ces classiques du chauffage à
bois !
Esthétiques, le plus souvent en fonte, quelquefois emmaillés, de
nombreux modèles sont proposés par les fabricants.
Ils se raccordent à un tubage de 125 (180 pour les inserts) et
acceptent des bûches de 33 cm à 50 cm maximum.
Les puissances de chauffe s’échelonnent de 4 à 8 kW (donné
pour le chauffage d’un volume de 80 à 150 m3)
Poids : de 60 à 200 kg,
Prix : de 300 € à 2 000 €
À noter que certains modèles existent aussi en fonctionnement
au gaz.
bois !
Esthétiques, le plus souvent en fonte, quelquefois emmaillés, de
nombreux modèles sont proposés par les fabricants.
Ils se raccordent à un tubage de 125 (180 pour les inserts) et
acceptent des bûches de 33 cm à 50 cm maximum.
Les puissances de chauffe s’échelonnent de 4 à 8 kW (donné
pour le chauffage d’un volume de 80 à 150 m3)
Poids : de 60 à 200 kg,
Prix : de 300 € à 2 000 €
À noter que certains modèles existent aussi en fonctionnement
au gaz.
Un carburant au prix compétitif
Coût
Dans les régions boisées, le stère de bois en 2006 coûtait de
35 à 40 €, coupé et livré en 50 cm.
Ce prix en légère hausse est essentiellement dû à l’augmentation
du prix du transport et de l’essence servant aux tronçonneuses
d’abattage.
Sachez qu’un bois propre à l’utilisation chauffage doit avoir séché
au minimum pendant 18 mois pour avoir le meilleur rendement
et ne pas trop goudronner les conduits d’évacuation.
L’installation (pose et accessoires compris) d’un chauffage au bois
coûte environ 5 000 € pour une cheminée à foyer fermé et entre
350 et 2 500 € pour un poêle, selon le modèle, le design, la
puissance et la marque.
Les aides financières
La loi fiscale 2006 reconduit des avantages fiscaux pour l’installation
de chauffage au bois (poêles, foyers fermés, inserts ou
même cuisinières mixtes) :
• 50 % de crédit d’impôt sur le prix des équipements et matériaux
hors main d’oeuvre ;
• production obligatoire aux services fiscaux d’une facture portant
mention des caractéristiques définies par l’arrêté ministériel.
De même, les collectivités peuvent profiter d’aides spécifiques
pour équiper leurs bâtiments de chaufferies au bois.
À titre d’exemple, en Bourgogne, ce ne sont pas moins de
55 MW pour les industries et 26,5 MW pour le chauffage domestique
(chiffres 2005) qui sont ainsi produits à partir du bois, en
économisant ainsi 15 000 tonnes d’équivalent pétrole...
Dans l’Aisne, sur une zone où il y a beaucoup de haies à entretenir,
les agriculteurs utilisent le bois déchiqueté pour se chauffer
au lieu d’enfouir les coupes.
Dans les régions boisées, le stère de bois en 2006 coûtait de
35 à 40 €, coupé et livré en 50 cm.
Ce prix en légère hausse est essentiellement dû à l’augmentation
du prix du transport et de l’essence servant aux tronçonneuses
d’abattage.
Sachez qu’un bois propre à l’utilisation chauffage doit avoir séché
au minimum pendant 18 mois pour avoir le meilleur rendement
et ne pas trop goudronner les conduits d’évacuation.
L’installation (pose et accessoires compris) d’un chauffage au bois
coûte environ 5 000 € pour une cheminée à foyer fermé et entre
350 et 2 500 € pour un poêle, selon le modèle, le design, la
puissance et la marque.
Les aides financières
La loi fiscale 2006 reconduit des avantages fiscaux pour l’installation
de chauffage au bois (poêles, foyers fermés, inserts ou
même cuisinières mixtes) :
• 50 % de crédit d’impôt sur le prix des équipements et matériaux
hors main d’oeuvre ;
• production obligatoire aux services fiscaux d’une facture portant
mention des caractéristiques définies par l’arrêté ministériel.
De même, les collectivités peuvent profiter d’aides spécifiques
pour équiper leurs bâtiments de chaufferies au bois.
À titre d’exemple, en Bourgogne, ce ne sont pas moins de
55 MW pour les industries et 26,5 MW pour le chauffage domestique
(chiffres 2005) qui sont ainsi produits à partir du bois, en
économisant ainsi 15 000 tonnes d’équivalent pétrole...
Dans l’Aisne, sur une zone où il y a beaucoup de haies à entretenir,
les agriculteurs utilisent le bois déchiqueté pour se chauffer
au lieu d’enfouir les coupes.
La réglementation en vigueur
La majorité des déchets de bois sont des déchets non dangereux.
La réglementation spécifie que le déchet de bois est dangereux
lorsqu’il a été souillé par une matière dangereuse (exemple :
l’ajout d’un produit de préservation en profondeur du bois car ces
produits contiennent des sels métalliques).
En pratique, les bois traités CCA sont classés comme des déchets
dangereux, de même que les traverses de bois créosotées.
De même, la sciure souillée par des produits comme les huiles,
les graisses, les peintures est considérée comme un déchet
dangereux et doit être éliminée conformément à la législation
associée.
Par contre, un élément bois recouvert d’une peinture ou d’un
vernis (armoires, charpentes…) n’est pas considéré comme un
déchet dangereux. Il entre dans la catégorie des déchets industriels
banals.
La réglementation spécifie que le déchet de bois est dangereux
lorsqu’il a été souillé par une matière dangereuse (exemple :
l’ajout d’un produit de préservation en profondeur du bois car ces
produits contiennent des sels métalliques).
En pratique, les bois traités CCA sont classés comme des déchets
dangereux, de même que les traverses de bois créosotées.
De même, la sciure souillée par des produits comme les huiles,
les graisses, les peintures est considérée comme un déchet
dangereux et doit être éliminée conformément à la législation
associée.
Par contre, un élément bois recouvert d’une peinture ou d’un
vernis (armoires, charpentes…) n’est pas considéré comme un
déchet dangereux. Il entre dans la catégorie des déchets industriels
banals.
Chauffage automatique au bois
De plus en plus d’entreprises, ateliers ou équipements publics
(menuiseries, collèges, ateliers…) commencent à s’y intéresser.
Soit ils sont simples utilisateurs de ce combustible, soit ils le
produisent en valorisant ou recyclant des déchets ou des coupes
de bois.
À titre d’exemple, les menuiseries du Centre en Auvergne ont installé
depuis 1980 une centrale thermoélectrique qui, en brûlant les
déchets de bois (copeaux, sciures, fines de ponçage…) fournit 20 %
des besoins en électricité de l’entreprise, ainsi qu’une grande partie
de la chaleur nécessaire au chauffage des locaux, au séchage des
bois et à la presse mécanique.
Les chaudières à granulés bois télécommandables, du fait de la
complexité de l’installation (décendrage, trémie, vis sans fin,
stockage…) et de l’approvisionnement, restent marginales et sont
plutôt réservées aux collectivités, aux entreprises ou aux agriculteurs.
(menuiseries, collèges, ateliers…) commencent à s’y intéresser.
Soit ils sont simples utilisateurs de ce combustible, soit ils le
produisent en valorisant ou recyclant des déchets ou des coupes
de bois.
À titre d’exemple, les menuiseries du Centre en Auvergne ont installé
depuis 1980 une centrale thermoélectrique qui, en brûlant les
déchets de bois (copeaux, sciures, fines de ponçage…) fournit 20 %
des besoins en électricité de l’entreprise, ainsi qu’une grande partie
de la chaleur nécessaire au chauffage des locaux, au séchage des
bois et à la presse mécanique.
Les chaudières à granulés bois télécommandables, du fait de la
complexité de l’installation (décendrage, trémie, vis sans fin,
stockage…) et de l’approvisionnement, restent marginales et sont
plutôt réservées aux collectivités, aux entreprises ou aux agriculteurs.
Production de plaquettes de bois de chauffage
Des engins ont été mis au point et sont maintenant en exploitation
(Unisylvia, Boisénergie, Coopérative Forestière de Bourgogne
– Limousin...) pour fabriquer en une seule opération des
plaquettes de bois de chauffage.
Ces espèces de tracteurs spéciaux déchiquettent des arbres
entiers (tronc, grumes et branches sans distinction) pour donner
au final des morceaux de bois normalisés de quelques centimètres
de côté et d’un centimètre d’épaisseur, pouvant alimenter
des chaudières à bois automatisées, aussi bien pour les particuliers
que pour les collectivités ou centrales électriques...
Ces plaquettes reviennent entre 2 et 3 fois moins cher, à rendement
équivalent, que les énergies fossiles, tout en produisant lors
de leur combustion une quantité de CO2 équivalente à celle
absorbée lors de la croissance des arbres transformés.
4 m3 de bois permettent donc d’économiser 1 tonne de pétrole tout
en évitant l’émission de 2,5 tonnes de CO2 dans l’atmosphère !
(Unisylvia, Boisénergie, Coopérative Forestière de Bourgogne
– Limousin...) pour fabriquer en une seule opération des
plaquettes de bois de chauffage.
Ces espèces de tracteurs spéciaux déchiquettent des arbres
entiers (tronc, grumes et branches sans distinction) pour donner
au final des morceaux de bois normalisés de quelques centimètres
de côté et d’un centimètre d’épaisseur, pouvant alimenter
des chaudières à bois automatisées, aussi bien pour les particuliers
que pour les collectivités ou centrales électriques...
Ces plaquettes reviennent entre 2 et 3 fois moins cher, à rendement
équivalent, que les énergies fossiles, tout en produisant lors
de leur combustion une quantité de CO2 équivalente à celle
absorbée lors de la croissance des arbres transformés.
4 m3 de bois permettent donc d’économiser 1 tonne de pétrole tout
en évitant l’émission de 2,5 tonnes de CO2 dans l’atmosphère !
Ramonage
L'utilisation des cheminées est soumise à des obligations strictes
d'entretien, et notamment de ramonage. Celui qui ne s'y
conforme pas risque une contravention et/ou la déchéance de sa
garantie incendie !
Tous les types de conduits de fumée desservant une installation
individuelle de chauffage doivent être régulièrement entretenus,
quelle que soit l'énergie utilisée, à l'exception du tout électrique.
Réglementation locale
Il s’agit d’une réglementation locale, car c'est le maire, ou le
préfet, qui réglemente, par arrêté, la périodicité du ramonage. Le
minimum imposé par le règlement sanitaire départemental type
est, en principe, de 2 ramonages par an pour les conduits en
fonctionnement. Cette obligation vise tous les conduits, y compris
ceux par lesquels s'évacuent les fumées liées à un chauffage au
gaz, au fioul ou au charbon.
Certificat de ramonage
Le ramonage doit être confié à un professionnel qualifié qui
a mission de vérifier le bon état du conduit jusqu'à l'ouverture
sur l'extérieur. Pour en justifier, il doit remettre un certificat
de ramonage
Le défaut de ramonage constitue une contravention sanctionnée
par une amende de troisième classe. Si la négligence entraîne un
incendie grave, la sanction peut être bien plus lourde.
En copropriété
Le règlement de copropriété peut interdire tout feu de cheminée
dans les parties privatives. Concernant les conduits desservant
une installation collective de chauffage, le ramonage doit être
réalisé aussi souvent que nécessaire et au moins deux fois par an.
C'est en général le syndic qui se charge de le faire effectuer.
Obligation locative
Le bailleur peut interdire à son locataire l'usage de la cheminée
dans une clause du contrat de location. Mais, dès lors qu'il en
autorise l'usage, il doit s'assurer du bon état de propreté des
conduits à chaque changement de locataire.
De son côté, le locataire doit assurer le ramonage qui, faisant
partie des charges locatives, reste à sa charge (décret 87-712 du
26 août 1987, ann. VI, JO du 30 août 1987). La plupart des baux
mettent, par ailleurs, à la charge du locataire l'entretien des
chaudières.
L'assurance incendie
Les dommages causés par le feu sont couverts par la garantie
incendie comprise dans les contrats multirisque habitation. En cas
de sinistre, la plupart des contrats ne prive pas automatiquement
d'indemnisation l'assuré qui a négligé de faire ramoner les
conduits de fumée mais excluent, toutefois, de la garantie les
dommages résultant d'un incendie dû à un défaut d'entretien. À
l'assureur alors de prouver que le dommage a pour origine ce
manque d'entretien.
Les boisseaux de cheminée doivent être estampillés de la
marque NF ou d'un avis technique du CTB, sous peine de
déchéance de la garantie de la police d'assurance.
Les foyers fermés et inserts utilisant des combustibles solides
doivent être installés en respectant les règles de l'art (décret 93-
1185 du 22 octobre 1993).
d'entretien, et notamment de ramonage. Celui qui ne s'y
conforme pas risque une contravention et/ou la déchéance de sa
garantie incendie !
Tous les types de conduits de fumée desservant une installation
individuelle de chauffage doivent être régulièrement entretenus,
quelle que soit l'énergie utilisée, à l'exception du tout électrique.
Réglementation locale
Il s’agit d’une réglementation locale, car c'est le maire, ou le
préfet, qui réglemente, par arrêté, la périodicité du ramonage. Le
minimum imposé par le règlement sanitaire départemental type
est, en principe, de 2 ramonages par an pour les conduits en
fonctionnement. Cette obligation vise tous les conduits, y compris
ceux par lesquels s'évacuent les fumées liées à un chauffage au
gaz, au fioul ou au charbon.
Certificat de ramonage
Le ramonage doit être confié à un professionnel qualifié qui
a mission de vérifier le bon état du conduit jusqu'à l'ouverture
sur l'extérieur. Pour en justifier, il doit remettre un certificat
de ramonage
Le défaut de ramonage constitue une contravention sanctionnée
par une amende de troisième classe. Si la négligence entraîne un
incendie grave, la sanction peut être bien plus lourde.
En copropriété
Le règlement de copropriété peut interdire tout feu de cheminée
dans les parties privatives. Concernant les conduits desservant
une installation collective de chauffage, le ramonage doit être
réalisé aussi souvent que nécessaire et au moins deux fois par an.
C'est en général le syndic qui se charge de le faire effectuer.
Obligation locative
Le bailleur peut interdire à son locataire l'usage de la cheminée
dans une clause du contrat de location. Mais, dès lors qu'il en
autorise l'usage, il doit s'assurer du bon état de propreté des
conduits à chaque changement de locataire.
De son côté, le locataire doit assurer le ramonage qui, faisant
partie des charges locatives, reste à sa charge (décret 87-712 du
26 août 1987, ann. VI, JO du 30 août 1987). La plupart des baux
mettent, par ailleurs, à la charge du locataire l'entretien des
chaudières.
L'assurance incendie
Les dommages causés par le feu sont couverts par la garantie
incendie comprise dans les contrats multirisque habitation. En cas
de sinistre, la plupart des contrats ne prive pas automatiquement
d'indemnisation l'assuré qui a négligé de faire ramoner les
conduits de fumée mais excluent, toutefois, de la garantie les
dommages résultant d'un incendie dû à un défaut d'entretien. À
l'assureur alors de prouver que le dommage a pour origine ce
manque d'entretien.
Les boisseaux de cheminée doivent être estampillés de la
marque NF ou d'un avis technique du CTB, sous peine de
déchéance de la garantie de la police d'assurance.
Les foyers fermés et inserts utilisant des combustibles solides
doivent être installés en respectant les règles de l'art (décret 93-
1185 du 22 octobre 1993).
Tubage inox
Tous les appareils de chauffage fonctionnant au bois doivent être
raccordés à un conduit tubé inox.
Seule la qualité du tuyau d’évacuation des fumées permettra un
fonctionnement sûr évitant les risques de feux de cheminée.
En effet, le chauffage au bois produit un certain nombre de
goudrons, de la vapeur d’eau et d’autres substances contenues
dans la fumée, qui se déposent, s’incrustent et rongent les
conduits traditionnels.
De plus, les chauffages au bois actuels concentrent la chaleur par
rapport aux anciennes cheminées et les dilatations/rétractations
consécutives à ces surchauffes viennent vite à bout des autres
types de conduits.
Existe en souple ou en rigide, en diamètre 125 mm ou 180 mm
pour les usages domestiques.
Prix : environ 15 € le mètre linéaire.
raccordés à un conduit tubé inox.
Seule la qualité du tuyau d’évacuation des fumées permettra un
fonctionnement sûr évitant les risques de feux de cheminée.
En effet, le chauffage au bois produit un certain nombre de
goudrons, de la vapeur d’eau et d’autres substances contenues
dans la fumée, qui se déposent, s’incrustent et rongent les
conduits traditionnels.
De plus, les chauffages au bois actuels concentrent la chaleur par
rapport aux anciennes cheminées et les dilatations/rétractations
consécutives à ces surchauffes viennent vite à bout des autres
types de conduits.
Existe en souple ou en rigide, en diamètre 125 mm ou 180 mm
pour les usages domestiques.
Prix : environ 15 € le mètre linéaire.
Le bois, un carburant d’avenir !
Suite aux différents chocs pétroliers, le bois revient en force car il
est facilement exploitable, compétitif, peu polluant, renouvelable
et qu’en France nous n’en manquons pas même si les forêts sont
inégalement réparties sur son territoire.
est facilement exploitable, compétitif, peu polluant, renouvelable
et qu’en France nous n’en manquons pas même si les forêts sont
inégalement réparties sur son territoire.
Partie 4 Le chauffage
Nous n’aborderons volontairement ici que les solutions de chauffages
alternatifs à l’électricité, au fuel et au gaz.
À noter cependant que les pistes offertes par la cogénération et
l’exploitation de la biomasse rendront bientôt au gaz (propre)
tout son intérêt économique et écologique !
alternatifs à l’électricité, au fuel et au gaz.
À noter cependant que les pistes offertes par la cogénération et
l’exploitation de la biomasse rendront bientôt au gaz (propre)
tout son intérêt économique et écologique !
Autres menuiseries extérieures
Les portes, volets, et portes de garage sont aussi des points de
fuite des thermies.
Il convient donc de les choisir avec soin.
Volets
Outre leurs qualités isolantes propres et leur côté esthétique, les
volets permettent, en emprisonnant une couche d’air importante
entre vos fenêtres et l’extérieur, d’éviter la fuite d’une partie des
calories…
Cette diminution des pertes par convection des vitres, surtout
lorsqu’il y a du vent, permet de gagner un bon degré.
Volets battants
Ils conviennent bien à une maison traditionnelle, sont bon
marché mais nécessitent un entretien à répéter tous les 3 ans
environ, ce qui représente un certain coût en temps et en
produits pas toujours écologiques !
Si vous optez pour des volets bois, soyez cohérents en choisissant
aussi des fenêtres bois ou mixtes bois/alu !
À noter
Les volets battants sont peu compatibles avec une isolation
par l’extérieur, à cause du porte-à-faux des gonds dont le
scellement se situe derrière l’isolant.
Volets roulants
Dans le cas d’une maison contemporaine, ou pour privilégier le
côté pratique, choisissez plutôt les volets roulants, qui présentent
aussi l’avantage d’être motorisables et programmables.
L’aluminium est incontournable dans le cas des volets de grande
largeur (2 m ou plus). Le PVC peut toutefois convenir d’un point
de vue mécanique pour des volets de petites dimensions (moins
de 2 m de large).
Le coffrage : il existe des modèles qui peuvent être complètement
encastrés dans des murs en maçonnerie et des modèles
en saillie (apparents du côté intérieur de la maison). Comme ces
derniers sont moins chers, ils sont généralement proposés par
défaut.
À noter
Les volets ne sont pas obligatoires dans le cas de vitrages
performants et dès lors qu’ils sont anti-effraction.
Seuls les coffres en saillie peuvent être montés dans les maisons
à ossature bois.
Porte d’entrée
À la fois esthétique et garante de votre sécurité contre les effractions,
la porte d’entrée a évolué aujourd’hui pour être elle aussi
isolante !
La gamme de prix va de 400 € pour une porte bois « légère » à
plus de 3 000 € pour une porte aluminium très isolée et
menuisée avec une serrure 5 points. C’est donc un poste budgétaire
non négligeable.
Le bois reste le matériau le plus noble et le plus écologique.
Cependant, pour les portes très exposées (ouest), l’acier et
l’aluminium représentent une alternative de plus en plus
courante.
Même remarque que pour les fenêtres en ce qui concerne les
modèles en PVC.
Porte de garage
Compte tenu de sa surface, et même si la porte de garage ouvre
sur le garage, ce dernier est souvent utilisé aussi comme
buanderie ou atelier.
Dans ce cas, il est logiquement important de choisir une porte
isolante et/ou au moins étanche à l’air et à l’eau !
Les portes basculantes
Débordantes ou non, elles sont à cet égard un mauvais choix
pour les premiers prix (à partir de 160 €).
Certains modèles haut de gamme sont au contraire les plus
performants en termes d’isolation et d’étanchéité, tout enétant
motorisables…
Les portes sectionnelles
Elles sont constituées de panneaux articulés qui coulissent dans
des rails et s’effacent sur le plafond du garage. Elles présentent
une bonne étanchéité à l’air, et offrent des modèles généralement
isolés. Leur manipulation est plutôt facile car elles sont
motorisables (à partir de 650€).
La largeur standard des portes de garage est de 2,40 m, mais une
porte de 3 m de largeur vous facilitera la vie et ménagera les
rétroviseurs de votre voiture.
Certaines portes sectionnelles présentent un portillon intégré
permettant de sortir en tant que piéton sans avoir à faire basculer
toute la porte.
D’autres modèles possèdent des hublots intégrés pour laisser
entrer la lumière naturelle dans le garage.
Là encore, les prix vont de 160 € à plusieurs milliers d’€ !
Pour mémoire, des solutions archaïques subsistent (portes coulissantes
latérales, portes ouvrant à la française) mais elles ont
tendance à cumuler tous les inconvénients !
fuite des thermies.
Il convient donc de les choisir avec soin.
Volets
Outre leurs qualités isolantes propres et leur côté esthétique, les
volets permettent, en emprisonnant une couche d’air importante
entre vos fenêtres et l’extérieur, d’éviter la fuite d’une partie des
calories…
Cette diminution des pertes par convection des vitres, surtout
lorsqu’il y a du vent, permet de gagner un bon degré.
Volets battants
Ils conviennent bien à une maison traditionnelle, sont bon
marché mais nécessitent un entretien à répéter tous les 3 ans
environ, ce qui représente un certain coût en temps et en
produits pas toujours écologiques !
Si vous optez pour des volets bois, soyez cohérents en choisissant
aussi des fenêtres bois ou mixtes bois/alu !
À noter
Les volets battants sont peu compatibles avec une isolation
par l’extérieur, à cause du porte-à-faux des gonds dont le
scellement se situe derrière l’isolant.
Volets roulants
Dans le cas d’une maison contemporaine, ou pour privilégier le
côté pratique, choisissez plutôt les volets roulants, qui présentent
aussi l’avantage d’être motorisables et programmables.
L’aluminium est incontournable dans le cas des volets de grande
largeur (2 m ou plus). Le PVC peut toutefois convenir d’un point
de vue mécanique pour des volets de petites dimensions (moins
de 2 m de large).
Le coffrage : il existe des modèles qui peuvent être complètement
encastrés dans des murs en maçonnerie et des modèles
en saillie (apparents du côté intérieur de la maison). Comme ces
derniers sont moins chers, ils sont généralement proposés par
défaut.
À noter
Les volets ne sont pas obligatoires dans le cas de vitrages
performants et dès lors qu’ils sont anti-effraction.
Seuls les coffres en saillie peuvent être montés dans les maisons
à ossature bois.
Porte d’entrée
À la fois esthétique et garante de votre sécurité contre les effractions,
la porte d’entrée a évolué aujourd’hui pour être elle aussi
isolante !
La gamme de prix va de 400 € pour une porte bois « légère » à
plus de 3 000 € pour une porte aluminium très isolée et
menuisée avec une serrure 5 points. C’est donc un poste budgétaire
non négligeable.
Le bois reste le matériau le plus noble et le plus écologique.
Cependant, pour les portes très exposées (ouest), l’acier et
l’aluminium représentent une alternative de plus en plus
courante.
Même remarque que pour les fenêtres en ce qui concerne les
modèles en PVC.
Porte de garage
Compte tenu de sa surface, et même si la porte de garage ouvre
sur le garage, ce dernier est souvent utilisé aussi comme
buanderie ou atelier.
Dans ce cas, il est logiquement important de choisir une porte
isolante et/ou au moins étanche à l’air et à l’eau !
Les portes basculantes
Débordantes ou non, elles sont à cet égard un mauvais choix
pour les premiers prix (à partir de 160 €).
Certains modèles haut de gamme sont au contraire les plus
performants en termes d’isolation et d’étanchéité, tout enétant
motorisables…
Les portes sectionnelles
Elles sont constituées de panneaux articulés qui coulissent dans
des rails et s’effacent sur le plafond du garage. Elles présentent
une bonne étanchéité à l’air, et offrent des modèles généralement
isolés. Leur manipulation est plutôt facile car elles sont
motorisables (à partir de 650€).
La largeur standard des portes de garage est de 2,40 m, mais une
porte de 3 m de largeur vous facilitera la vie et ménagera les
rétroviseurs de votre voiture.
Certaines portes sectionnelles présentent un portillon intégré
permettant de sortir en tant que piéton sans avoir à faire basculer
toute la porte.
D’autres modèles possèdent des hublots intégrés pour laisser
entrer la lumière naturelle dans le garage.
Là encore, les prix vont de 160 € à plusieurs milliers d’€ !
Pour mémoire, des solutions archaïques subsistent (portes coulissantes
latérales, portes ouvrant à la française) mais elles ont
tendance à cumuler tous les inconvénients !
L’étanchéité Air/Eau/Vent
Les menuiseries extérieures sont classées selon leur performance
AEV :
A* – Caractérisation de la perméabilité à l’air (débit d’air traversant
la menuiserie selon la différence de pression entre l’intérieur
et l’extérieur)
E* – Caractérisation de l’étanchéité à la pluie battante
V* – Caractérisation de la résistance au vent (rigidité et tenue aux
sollicitations dynamiques du vent)
AEV :
A* – Caractérisation de la perméabilité à l’air (débit d’air traversant
la menuiserie selon la différence de pression entre l’intérieur
et l’extérieur)
E* – Caractérisation de l’étanchéité à la pluie battante
V* – Caractérisation de la résistance au vent (rigidité et tenue aux
sollicitations dynamiques du vent)
Types de vitrages
Il existe aussi des doubles vitrages anti-effraction présentant les
mêmes caractéristiques d’isolation mais évitant l’usage de volets
ou de grilles extérieures de protection (existe uniquement en
châssis fixe.) Ce vitrage 44.2/8/4 se brise plus difficilement que
les vitrages standards.
mêmes caractéristiques d’isolation mais évitant l’usage de volets
ou de grilles extérieures de protection (existe uniquement en
châssis fixe.) Ce vitrage 44.2/8/4 se brise plus difficilement que
les vitrages standards.
Choix des fenêtres
Valeurs d’isolation recommandées :
• menuiseries avec label Acotherm, avec étiquetage "Th 8" ou
"Th 9" ;
• coefficient Uw de valeur inférieure ou égale à 1,6.
Attention
Les menuiseries aluminium sont souvent en dessous de ces
coefficients d’isolation (Uw entre 3 et 5 pour ce type de
menuiseries).
• menuiseries avec label Acotherm, avec étiquetage "Th 8" ou
"Th 9" ;
• coefficient Uw de valeur inférieure ou égale à 1,6.
Attention
Les menuiseries aluminium sont souvent en dessous de ces
coefficients d’isolation (Uw entre 3 et 5 pour ce type de
menuiseries).
Unités de mesure utilisées
Uw : isolation de la fenêtre complète (vitrage + ouvrant +
dormant)
Ug (autrefois K) : coefficient d’isolation du vitrage seul.
Le coefficient d’isolation Ug diminue à mesure que l’isolation
thermique des fenêtres augmente.
dormant)
Ug (autrefois K) : coefficient d’isolation du vitrage seul.
Le coefficient d’isolation Ug diminue à mesure que l’isolation
thermique des fenêtres augmente.
Émissivité
Les vitrages absorbent plus ou moins l’énergie qu’ils reçoivent et
en restituent une partie ; cela est d’autant moins prononcé que
l’émissivité est faible.
L’émissivité dépend :
• du type de matériau ;
• de la température ;
• de l’état de surface (lisse, rugueux, réfléchissant…) ;
• de l’angle de mesure (pas de problème entre 45° et 50°) ;
• de la longueur d’onde (différente entre SW et LW).
(Il existe des tables définissant tous ces paramètres.)
Le double vitrage anti-émissivité comporte en face intérieure un
revêtement spécial piégeant les rayonnements infrarouges à
l’intérieur de la pièce.
Un double vitrage peu émissif sera donc plus isolant tant en
thermies entrantes que sortantes !
En savoir plus
Les VIR (Vitrages à isolation renforcée) sont installés depuis
au moins 20 ans dans de nombreux pays, mais ils sont
encore très peu utilisés en France ; pourtant leur surcoût est
amorti en deux ans environ.
Plus performants que les double vitrages classiques (trois
fois moins de déperditions) ils sont constitués :
– d’une couche métallique ultra fine déposée sur la vitre
intérieure qui renvoie la quasi totalité du rayonnement
basse température (infrarouge) émis par l’intérieur du
local chauffé et renforce l’effet de serre créé par la vitre.
– d’un gaz lourd (argon ou krypton) dans l’espace entre les
deux vitres (un double vitrage classique contient généralement
de l’air sec). Par son inertie, ce gaz freine les
mouvements de thermo-convection et limite les
déperditions.
Les dépôts peu émissifs sont réalisés selon deux procédés :
– à couche dure (ou pyrolytique)
– à couche tendre (ou magnétron)
en restituent une partie ; cela est d’autant moins prononcé que
l’émissivité est faible.
L’émissivité dépend :
• du type de matériau ;
• de la température ;
• de l’état de surface (lisse, rugueux, réfléchissant…) ;
• de l’angle de mesure (pas de problème entre 45° et 50°) ;
• de la longueur d’onde (différente entre SW et LW).
(Il existe des tables définissant tous ces paramètres.)
Le double vitrage anti-émissivité comporte en face intérieure un
revêtement spécial piégeant les rayonnements infrarouges à
l’intérieur de la pièce.
Un double vitrage peu émissif sera donc plus isolant tant en
thermies entrantes que sortantes !
En savoir plus
Les VIR (Vitrages à isolation renforcée) sont installés depuis
au moins 20 ans dans de nombreux pays, mais ils sont
encore très peu utilisés en France ; pourtant leur surcoût est
amorti en deux ans environ.
Plus performants que les double vitrages classiques (trois
fois moins de déperditions) ils sont constitués :
– d’une couche métallique ultra fine déposée sur la vitre
intérieure qui renvoie la quasi totalité du rayonnement
basse température (infrarouge) émis par l’intérieur du
local chauffé et renforce l’effet de serre créé par la vitre.
– d’un gaz lourd (argon ou krypton) dans l’espace entre les
deux vitres (un double vitrage classique contient généralement
de l’air sec). Par son inertie, ce gaz freine les
mouvements de thermo-convection et limite les
déperditions.
Les dépôts peu émissifs sont réalisés selon deux procédés :
– à couche dure (ou pyrolytique)
– à couche tendre (ou magnétron)
Importance de l’orientation
Une baie vitrée de 2,15 × 2,40 m haut de gamme placée au sud
peut économiser 1 000 kWh de chauffage par rapport à une baie
ordinaire de même taille placée au nord.
Il est intéressant de comparer :
• l’énergie calorifique apportée selon le type de vitrage ;
• les déperditions thermiques de ces vitrages ;
• la variation de ces paramètres selon l’orientation.
Cet autre tableau plus précis compare le bilan annuel d’un mètre
carré de vitrage en fonction de l’orientation.
Valeurs en kWh mesurées avec des fenêtres équipées de menuiseries en bois (RCL=0,7) en Ilede-
France. Les masques sont supposés nuls (source : Guide du CLER 12/99).
peut économiser 1 000 kWh de chauffage par rapport à une baie
ordinaire de même taille placée au nord.
Il est intéressant de comparer :
• l’énergie calorifique apportée selon le type de vitrage ;
• les déperditions thermiques de ces vitrages ;
• la variation de ces paramètres selon l’orientation.
Cet autre tableau plus précis compare le bilan annuel d’un mètre
carré de vitrage en fonction de l’orientation.
Valeurs en kWh mesurées avec des fenêtres équipées de menuiseries en bois (RCL=0,7) en Ilede-
France. Les masques sont supposés nuls (source : Guide du CLER 12/99).
Quelques réflexions
Les vitrages et menuiseries extérieures sont de 3 à 7 fois moins
isolantes thermiquement qu’un mur plein ! (un mur de parpaings
de 20 cm recouvert de 10 cm de polystyrène a une conductivité
de 0,33, et 1 m2 d’un excellent double vitrage a la même
déperdition que 4 m2 de mur isolé.) C’est-à-dire que si vous avez
de grandes baies vitrées qui couvrent les 3/4 de votre façade, ce
n’est plus la peine d’isoler vos murs !
Si on supprime les grandes fenêtres, quand le ciel est couvert,
cela oblige à éclairer artificiellement !
Pour les fenêtres et portes-fenêtres ouvrant à la française, le PVC
et le bois ont un bon rapport performance/prix (la production et
le recyclage du PVC posant tout de même un problème écolo
gique). Les menuiseries bois avec parement aluminium peuvent
être une solution.
Une maison avec une baie vitrée orientée sud permettra une
économie de chauffage de plus de 30 % par rapport à une
maison conçue sans souci d’orientation. Le surcoût d’achat par
rapport à une porte-fenêtre est vite amorti.
Les vitrages risquent d’entraîner des surchauffes l’été : le soleil
chauffe le carrelage ou le marbre, la terrasse réfléchit les rayons
infrarouges vers le plafond et votre intérieur devient un four. La
nuit, la chaleur accumulée est restituée dans la maison et il fait
chaud partout.
Attention aux réglementations (au niveau du lotissement, du POS
ou des Bâtiments de France si vous êtes à proximité d’un
monument historique). Le choix des matériaux pourra être limité.
Il n’y a donc pas de solution idéale. Stores roulants pour l’été,
verrières pour l’hiver, pas de terrasse sur la façade sud, surtout
dans les régions chaudes…
isolantes thermiquement qu’un mur plein ! (un mur de parpaings
de 20 cm recouvert de 10 cm de polystyrène a une conductivité
de 0,33, et 1 m2 d’un excellent double vitrage a la même
déperdition que 4 m2 de mur isolé.) C’est-à-dire que si vous avez
de grandes baies vitrées qui couvrent les 3/4 de votre façade, ce
n’est plus la peine d’isoler vos murs !
Si on supprime les grandes fenêtres, quand le ciel est couvert,
cela oblige à éclairer artificiellement !
Pour les fenêtres et portes-fenêtres ouvrant à la française, le PVC
et le bois ont un bon rapport performance/prix (la production et
le recyclage du PVC posant tout de même un problème écolo
gique). Les menuiseries bois avec parement aluminium peuvent
être une solution.
Une maison avec une baie vitrée orientée sud permettra une
économie de chauffage de plus de 30 % par rapport à une
maison conçue sans souci d’orientation. Le surcoût d’achat par
rapport à une porte-fenêtre est vite amorti.
Les vitrages risquent d’entraîner des surchauffes l’été : le soleil
chauffe le carrelage ou le marbre, la terrasse réfléchit les rayons
infrarouges vers le plafond et votre intérieur devient un four. La
nuit, la chaleur accumulée est restituée dans la maison et il fait
chaud partout.
Attention aux réglementations (au niveau du lotissement, du POS
ou des Bâtiments de France si vous êtes à proximité d’un
monument historique). Le choix des matériaux pourra être limité.
Il n’y a donc pas de solution idéale. Stores roulants pour l’été,
verrières pour l’hiver, pas de terrasse sur la façade sud, surtout
dans les régions chaudes…
La partie châssis
La deuxième cause de déperdition des fenêtres est la fuite d’air
entre le châssis fixe et les battants mobiles, fuite qui dépend aussi
de la pression du vent.
Les fenêtres actuelles sont bien étudiées, possèdent des joints
d’étanchéité, des rainures d’amortissement et d’emprisonnement
de l’air pour isoler en brisant, expansant, étanchant.
On brise la force du vent, on ménage un volume pour permettre
à la pression de décroître et on installe un joint qui assure
l’étanchéité.
savoir
La qualité des menuiseries extérieures est donc primordiale
pour le confort et le bilan thermique de votre logement
(absence de sensation de paroi froide, économies d’énergie).
entre le châssis fixe et les battants mobiles, fuite qui dépend aussi
de la pression du vent.
Les fenêtres actuelles sont bien étudiées, possèdent des joints
d’étanchéité, des rainures d’amortissement et d’emprisonnement
de l’air pour isoler en brisant, expansant, étanchant.
On brise la force du vent, on ménage un volume pour permettre
à la pression de décroître et on installe un joint qui assure
l’étanchéité.
savoir
La qualité des menuiseries extérieures est donc primordiale
pour le confort et le bilan thermique de votre logement
(absence de sensation de paroi froide, économies d’énergie).
La partie vitrage
La conductivité d’une vitre de 4 mm d’épaisseur est de
1/0,004 = 250. C’est-à-dire que 1 m2 de vitre dissipe autant de
chaleur que 125 m2 de mur en parpaings de 20 cm, sans isolation.
Cette même vitre ne protège donc que des courants d’air et du
vent.
C’est ainsi que dans les pays nordiques on a inventé la double
fenêtre depuis plus d’un siècle !
Cette double fenêtre a ensuite évolué vers le double vitrage.
Le principe consiste à enfermer de l’air (le meilleur isolant après
le vide) ou un gaz sec entre deux vitrages.
Pourquoi ne pas y faire le vide puisque le pouvoir d’isolation
serait encore meilleur ?
Parce que, sous l’effet de la pression atmosphérique, les deux
vitres imploseraient l’une contre l’autre !
C’est donc l’espace entre les 2 vitres qui donne la qualité d’isolation
d’un double vitrage.
On peut ainsi calculer que, pour des lames d’air de 8 et 16 mm :
• si e = 8 mm, la conductivité g = λair/e = 0,025/0,008 soit
8,33.
• si e = 16 mm, g = 1,56, c’est-à-dire plus de 5 fois plus
isolante !
On peut remplacer l’air (ou l’azote) du double vitrage par de
l’argon, gaz rare qui se trouve dans l’atmosphère, qui présente
l’avantage d’avoir un λ plus petit.
On obtient alors (pour e = 16 mm) g = 0,020/0,016 soit = 1,25
Mais le coût de ces vitrages est beaucoup plus important, et les
risques de fuite existent, vous faisant acheter du « double vitrage
argon » pour finalement vous retrouver avec le temps en « double
vitrage air » !
1/0,004 = 250. C’est-à-dire que 1 m2 de vitre dissipe autant de
chaleur que 125 m2 de mur en parpaings de 20 cm, sans isolation.
Cette même vitre ne protège donc que des courants d’air et du
vent.
C’est ainsi que dans les pays nordiques on a inventé la double
fenêtre depuis plus d’un siècle !
Cette double fenêtre a ensuite évolué vers le double vitrage.
Le principe consiste à enfermer de l’air (le meilleur isolant après
le vide) ou un gaz sec entre deux vitrages.
Pourquoi ne pas y faire le vide puisque le pouvoir d’isolation
serait encore meilleur ?
Parce que, sous l’effet de la pression atmosphérique, les deux
vitres imploseraient l’une contre l’autre !
C’est donc l’espace entre les 2 vitres qui donne la qualité d’isolation
d’un double vitrage.
On peut ainsi calculer que, pour des lames d’air de 8 et 16 mm :
• si e = 8 mm, la conductivité g = λair/e = 0,025/0,008 soit
8,33.
• si e = 16 mm, g = 1,56, c’est-à-dire plus de 5 fois plus
isolante !
On peut remplacer l’air (ou l’azote) du double vitrage par de
l’argon, gaz rare qui se trouve dans l’atmosphère, qui présente
l’avantage d’avoir un λ plus petit.
On obtient alors (pour e = 16 mm) g = 0,020/0,016 soit = 1,25
Mais le coût de ces vitrages est beaucoup plus important, et les
risques de fuite existent, vous faisant acheter du « double vitrage
argon » pour finalement vous retrouver avec le temps en « double
vitrage air » !
Les menuiseries
Les portes mais surtout les fenêtres sont les principaux dissipateurs
de chaleur vers l’extérieur.
Cela est dû :
• à la bonne conductivité du verre ;
• aux fuites d’air tout autour du châssis.
de chaleur vers l’extérieur.
Cela est dû :
• à la bonne conductivité du verre ;
• aux fuites d’air tout autour du châssis.
VMC hygrorégulée
Un arrêté de 1983, complétant la réglementation de 1982,
autorise à diminuer ces valeurs par des systèmes asservis (par
exemple l’hygro). Ces systèmes doivent faire l’objet d’avis techniques.
En tout état de cause, le débit total extrait est au moins égal
à la valeur donnée par le tableau ci-après :
autorise à diminuer ces valeurs par des systèmes asservis (par
exemple l’hygro). Ces systèmes doivent faire l’objet d’avis techniques.
En tout état de cause, le débit total extrait est au moins égal
à la valeur donnée par le tableau ci-après :
Réglementation
Article 1er (extrait)
L’aération doit être générale et permanente.
La circulation d’air doit pouvoir se faire par des entrées d’air dans
les pièces principales et sorties d’air dans les pièces de services.
Entretien
À la longue, une VMC s’encrasse et devient moins efficace, plus
bruyante.
Elle peut même contaminer l’air qu’elle introduit dans la maison
(VMC double-flux).
Pour éviter ces dysfonctionnements et assurer la longévité de son
installation, il faut nettoyer ses éléments régulièrement et
surveiller leur état.
Vous pouvez réaliser certaines de ces opérations. Confiez les
autres à une entreprise spécialisée.
• Nettoyer une fois par trimestre les bouches d’extraction des
pièces de service : démontez-les soigneusement, lavez-les à
l’eau chaude savonneuse, rincez-les avant remontage.
• Nettoyer une fois par an les filtres d’insufflation et
d’extraction d’une VMC double flux.
• Dépoussiérer ou laver régulièrement les entrées d’air (sans
mouiller les parties fixes des entrées d’air hygroréglables, ce qui
nuirait à leur bon fonctionnement !).
bruyante.
Elle peut même contaminer l’air qu’elle introduit dans la maison
(VMC double-flux).
Pour éviter ces dysfonctionnements et assurer la longévité de son
installation, il faut nettoyer ses éléments régulièrement et
surveiller leur état.
Vous pouvez réaliser certaines de ces opérations. Confiez les
autres à une entreprise spécialisée.
• Nettoyer une fois par trimestre les bouches d’extraction des
pièces de service : démontez-les soigneusement, lavez-les à
l’eau chaude savonneuse, rincez-les avant remontage.
• Nettoyer une fois par an les filtres d’insufflation et
d’extraction d’une VMC double flux.
• Dépoussiérer ou laver régulièrement les entrées d’air (sans
mouiller les parties fixes des entrées d’air hygroréglables, ce qui
nuirait à leur bon fonctionnement !).
Conseils
Évitez l’utilisation d’isolants imperméables à la vapeur d’eau tels
que les polystyrènes expansés et extrudés, les polyuréthanes...
Choisissez des peintures microporeuses. Si vous souhaitez des
peintures à relief applicables ou à enduit, vérifiez bien qu’ils sont
également microporeux (la plupart des peintures et enduits qui
s’affichent « microporeux » ne le sont pas). Les produits basés sur
des liants acryliques et glycérophtaliques ne le sont pas non plus !
Pensez à les remplacer par des peintures 100 % naturelles,
aujourd’hui à des prix inférieurs aux peintures synthétiques de la
grande distribution.
Aérez votre maison chaque jour.
N’obstruez pas les bouches de VMC ou les entrées d’air (généralement
placées sur les fenêtres) si vous n’êtes pas équipé d’un
puits canadien.
que les polystyrènes expansés et extrudés, les polyuréthanes...
Choisissez des peintures microporeuses. Si vous souhaitez des
peintures à relief applicables ou à enduit, vérifiez bien qu’ils sont
également microporeux (la plupart des peintures et enduits qui
s’affichent « microporeux » ne le sont pas). Les produits basés sur
des liants acryliques et glycérophtaliques ne le sont pas non plus !
Pensez à les remplacer par des peintures 100 % naturelles,
aujourd’hui à des prix inférieurs aux peintures synthétiques de la
grande distribution.
Aérez votre maison chaque jour.
N’obstruez pas les bouches de VMC ou les entrées d’air (généralement
placées sur les fenêtres) si vous n’êtes pas équipé d’un
puits canadien.
Les entrées d’air hygroréglables
Comme pour les bouches d’extraction, il existe des bouches
d’entrée d’air hygroréglables (placées également sur les
fenêtres), qui freinent l’entrée d’air si celui extérieur est particulièrement
humide.
d’entrée d’air hygroréglables (placées également sur les
fenêtres), qui freinent l’entrée d’air si celui extérieur est particulièrement
humide.
Des alliés de poids : la véranda, le puits canadien, le toit...
La véranda
Vous disposez d’une véranda ? Préchauffez l’air extérieur en
installant les entrées d’air au niveau de la véranda.
Le puits canadien
Vous pouvez supprimer les bouches d’entrées d’air de votre pièce
principale et les remplacer par l’arrivée d’air du puits canadien. Le
système préchauffera l’air extérieur et servira également à rafraîchir
la maison l’été. Pour plus de renseignements sur le puits
canadien, vous pouvez vous reporter à l’ouvrage de Paul de Haut,
25 moyens pour économiser son argent et son environnement,
chez le même éditeur.
Le toit
Le toit de votre maison est un formidable capteur solaire et
encore plus s’il est recouvert d’ardoises !
En prélevant l’air au point le plus haut en sous-toiture, vous aurez
un air qui pourra même être très chaud.
Prévoir cependant de ne pas utiliser cette source d’air en été, ce
serait la canicule intérieure assurée !
Vous disposez d’une véranda ? Préchauffez l’air extérieur en
installant les entrées d’air au niveau de la véranda.
Le puits canadien
Vous pouvez supprimer les bouches d’entrées d’air de votre pièce
principale et les remplacer par l’arrivée d’air du puits canadien. Le
système préchauffera l’air extérieur et servira également à rafraîchir
la maison l’été. Pour plus de renseignements sur le puits
canadien, vous pouvez vous reporter à l’ouvrage de Paul de Haut,
25 moyens pour économiser son argent et son environnement,
chez le même éditeur.
Le toit
Le toit de votre maison est un formidable capteur solaire et
encore plus s’il est recouvert d’ardoises !
En prélevant l’air au point le plus haut en sous-toiture, vous aurez
un air qui pourra même être très chaud.
Prévoir cependant de ne pas utiliser cette source d’air en été, ce
serait la canicule intérieure assurée !
Améliorations possibles
Pilotage par hygrostat
Dès que l’humidité passe en dessous du seuil établi, la VMC
s’arrête totalement.
En été la VMC reste arrêtée la plupart du temps, ce qui évite le
réchauffement inutile de la maison.
Coût : de 45 à 50 €.
Un modèle avec contact indépendant facilite le câblage.
L’interrupteur temporisé
Sur les ventilations bi-vitesses, on bascule la VMC de petite
vitesse à grande vitesse grâce à un simple interrupteur que l’on
hésite à utiliser de peur de l’oublier.
Avec un interrupteur temporisé, la ventilation repasse automatiquement
en mode petite vitesse au bout de 30 minutes.
Les petites VMC couplées
Installées dans les salles d’eau et les WC, ces extracteurs se
mettent en route à l’allumage de la lumière (par exemple) dans
la pièce et sont réglées pour s’arrêter automatiquement quelques
minutes après que votre sortie de la pièce.
On peut d’ailleurs coupler le départ de ces appareils avec un petit
détecteur de présence, pour ne plus être tributaire d’un interrupteur
manuel !
Dès que l’humidité passe en dessous du seuil établi, la VMC
s’arrête totalement.
En été la VMC reste arrêtée la plupart du temps, ce qui évite le
réchauffement inutile de la maison.
Coût : de 45 à 50 €.
Un modèle avec contact indépendant facilite le câblage.
L’interrupteur temporisé
Sur les ventilations bi-vitesses, on bascule la VMC de petite
vitesse à grande vitesse grâce à un simple interrupteur que l’on
hésite à utiliser de peur de l’oublier.
Avec un interrupteur temporisé, la ventilation repasse automatiquement
en mode petite vitesse au bout de 30 minutes.
Les petites VMC couplées
Installées dans les salles d’eau et les WC, ces extracteurs se
mettent en route à l’allumage de la lumière (par exemple) dans
la pièce et sont réglées pour s’arrêter automatiquement quelques
minutes après que votre sortie de la pièce.
On peut d’ailleurs coupler le départ de ces appareils avec un petit
détecteur de présence, pour ne plus être tributaire d’un interrupteur
manuel !
Les VMC
La ventilation mécanique contrôlée (VMC) est devenue le
complément indispensable d’une bonne isolation et d’un chauffage
performant.
Elle assure à la fois la maîtrise de l’humidité et du renouvellement
d’air de votre logement, tout en limitant fortement la déperdition
de thermies pour les modèles à double flux.
Il y a lieu de distinguer les systèmes centralisés de ceux qui
traitent indépendamment les pièces humides (cuisine, salle
d’eau, WC).
Ces derniers présentent l’avantage d’un faible coût d’installation
et la simplicité de leur entretien, puisque vous n’avez pas à
réaliser tout un circuit de gaines, mais ils ne permettent pas la
récupération des thermies (VMC double flux).
L’extracteur de cuisine
Le premier extracteur à être installé dans les logements était
souvent couplé à la hotte de la table de cuisson et servait à
évacuer les odeurs à l’extérieur.
À clapet manuel, puis électrique et à temporisation, plusieurs
modèles sont encore disponibles et intégrés à ces nouvelles
pièces à vivre que sont devenues les cuisines.
La VMC simple flux
C’est le système le plus simple, employé le plus souvent dans
l’habitat individuel : des entrées d’air sont placées dans les pièces
à vivre (chambres, salon, etc.) généralement au niveau des
fenêtres. Les bouches d’extraction de l’air sont placées au niveau
des pièces humides (salle de bains, cuisine, buanderie) et reliées
à un groupe d’extraction motorisé.
Grâce à une mise en légère dépression du volume du logement,
l’air extérieur est aspiré tout d’abord vers les pièces sèches puis
circule vers les pièces humides (dont il prélève une partie
d’humidité) avant d’être expulsé par les bouches d’extraction.
Note
Pour que le passage de l’air puisse se faire même portes fermées,
il faut lui laisser la possibilité de circuler entre les pièces
en ménageant un passage de 1 cm sous les portes
intérieures (détalonnage).
Ce type de VMC possède généralement un interrupteur pour
basculer d’un débit nominal (moteur en petite vitesse) vers un
débit forcé (grande vitesse) pour évacuer une forte production de
vapeur d’eau (douche ou bain par exemple).
Inconvénient
Cette aération permanente non régulée ne tient pas compte des
variations d’humidité et de chaleur : le même flux d’air extérieur
traverse la maison, qu’elle soit très humide ou au contraire sèche,
que l’air extérieur soit à 0° ou à 35° ; la VMC simple flux va donc
refroidir la maison en hiver et la réchauffer en été !
Exemple : pour une maison de 5 pièces, avec ce type de VMC
ayant un débit constant de 105 m3/h, une température
extérieure moyenne de 6° sur la période de chauffe (soit 5 mois
et demi) et en maintenant une température intérieure moyenne
de 18,5 °C... soit le brassage de 415 800 m3 dont on aura dû
élever la température de 12,5 °C.
L’énergie calorifique perdue sera de 1 800 kWh, à laquelle il
faudra ajouter 200 kWh pour l’énergie électrique du moteur de la
VMC, soit 2 000 kWh/ an.
Prix d’achat : à partir de 60 €.
La VMC hygroréglable
Le principe est de réguler le débit de l’air en fonction du degré
d’humidité de l’air.
Caisson hygrovariable
Cette variante de la VMC simple flux possède en plus une
automatisation par capteur d’humidité du basculement entre
petite vitesse et grande vitesse. Le débit minimum reste cependant
le débit nominal.
Bouches hygroréglables (passives ou motorisées)
Autre variante de la VMC simple flux ; les bouches d’extraction
modulent le débit de ventilation en fonction de l’hygrométrie. Le
débit d’air varie en fonction des besoins réels, d’où des économies
de chauffage...
Contrairement au caisson hygrovariable qui fait dépendre le plus
souvent la ventilation de la mesure d’un seul capteur d’humidité,
les bouches hygrovariables permettent d’individualiser les besoins
pour chaque pièce humides (cuisine, plusieurs salles de bains...).
La VMC double flux
Son principe est de réchauffer l’air neuf introduit dans le
logement en récupérant environ 2/3 de la chaleur de l’air évacué.
L’économie sur les pertes d’énergie est donc de 60 %.
Par exemple, si l’air du logement est aux environs de 25 °C, et
que la température extérieure est aux alentours de 0 °C, l’air
insufflé est à 15 °C, au lieu d’être à 0 °C : le calcul est vite fait !
Installation
Le dispositif aspire l’air chaud des pièces techniques en priorité :
cuisine, WC, salles de bains, et le rejette à l’extérieur après être
passé à travers un échangeur de chaleur dans lequel on fait
circuler en sens inverse de l’air neuf et froid aspiré de l’extérieur.
Cet air réchauffé dans l’échangeur est insufflé dans les pièces de
confort, séjour et chambres.
Mais ce dispositif nécessite une isolation des gaines et une
évacuation des condensats (liaison du caisson au réseau d’eaux
usées) et son entretien est contraignant. Pour ces raisons, la VMC
double flux équipe assez peu de maisons individuelles
Prix : à partir de 900 € TTC sans installation.
Conclusion
La VMC double flux est très performante du point de vue des
économies d’énergie, mais elle est chère (compter au moins
10 ans pour la rentabiliser, ce qui est sa durée de vie moyenne)
et son entretien est plus lourd.
Même avec un caisson de VMC simple flux ordinaire, il est donc
possible de faire de réelles économies, surtout en l’optimisant
avec quelques solutions disponibles...
complément indispensable d’une bonne isolation et d’un chauffage
performant.
Elle assure à la fois la maîtrise de l’humidité et du renouvellement
d’air de votre logement, tout en limitant fortement la déperdition
de thermies pour les modèles à double flux.
Il y a lieu de distinguer les systèmes centralisés de ceux qui
traitent indépendamment les pièces humides (cuisine, salle
d’eau, WC).
Ces derniers présentent l’avantage d’un faible coût d’installation
et la simplicité de leur entretien, puisque vous n’avez pas à
réaliser tout un circuit de gaines, mais ils ne permettent pas la
récupération des thermies (VMC double flux).
L’extracteur de cuisine
Le premier extracteur à être installé dans les logements était
souvent couplé à la hotte de la table de cuisson et servait à
évacuer les odeurs à l’extérieur.
À clapet manuel, puis électrique et à temporisation, plusieurs
modèles sont encore disponibles et intégrés à ces nouvelles
pièces à vivre que sont devenues les cuisines.
La VMC simple flux
C’est le système le plus simple, employé le plus souvent dans
l’habitat individuel : des entrées d’air sont placées dans les pièces
à vivre (chambres, salon, etc.) généralement au niveau des
fenêtres. Les bouches d’extraction de l’air sont placées au niveau
des pièces humides (salle de bains, cuisine, buanderie) et reliées
à un groupe d’extraction motorisé.
Grâce à une mise en légère dépression du volume du logement,
l’air extérieur est aspiré tout d’abord vers les pièces sèches puis
circule vers les pièces humides (dont il prélève une partie
d’humidité) avant d’être expulsé par les bouches d’extraction.
Note
Pour que le passage de l’air puisse se faire même portes fermées,
il faut lui laisser la possibilité de circuler entre les pièces
en ménageant un passage de 1 cm sous les portes
intérieures (détalonnage).
Ce type de VMC possède généralement un interrupteur pour
basculer d’un débit nominal (moteur en petite vitesse) vers un
débit forcé (grande vitesse) pour évacuer une forte production de
vapeur d’eau (douche ou bain par exemple).
Inconvénient
Cette aération permanente non régulée ne tient pas compte des
variations d’humidité et de chaleur : le même flux d’air extérieur
traverse la maison, qu’elle soit très humide ou au contraire sèche,
que l’air extérieur soit à 0° ou à 35° ; la VMC simple flux va donc
refroidir la maison en hiver et la réchauffer en été !
Exemple : pour une maison de 5 pièces, avec ce type de VMC
ayant un débit constant de 105 m3/h, une température
extérieure moyenne de 6° sur la période de chauffe (soit 5 mois
et demi) et en maintenant une température intérieure moyenne
de 18,5 °C... soit le brassage de 415 800 m3 dont on aura dû
élever la température de 12,5 °C.
L’énergie calorifique perdue sera de 1 800 kWh, à laquelle il
faudra ajouter 200 kWh pour l’énergie électrique du moteur de la
VMC, soit 2 000 kWh/ an.
Prix d’achat : à partir de 60 €.
La VMC hygroréglable
Le principe est de réguler le débit de l’air en fonction du degré
d’humidité de l’air.
Caisson hygrovariable
Cette variante de la VMC simple flux possède en plus une
automatisation par capteur d’humidité du basculement entre
petite vitesse et grande vitesse. Le débit minimum reste cependant
le débit nominal.
Bouches hygroréglables (passives ou motorisées)
Autre variante de la VMC simple flux ; les bouches d’extraction
modulent le débit de ventilation en fonction de l’hygrométrie. Le
débit d’air varie en fonction des besoins réels, d’où des économies
de chauffage...
Contrairement au caisson hygrovariable qui fait dépendre le plus
souvent la ventilation de la mesure d’un seul capteur d’humidité,
les bouches hygrovariables permettent d’individualiser les besoins
pour chaque pièce humides (cuisine, plusieurs salles de bains...).
La VMC double flux
Son principe est de réchauffer l’air neuf introduit dans le
logement en récupérant environ 2/3 de la chaleur de l’air évacué.
L’économie sur les pertes d’énergie est donc de 60 %.
Par exemple, si l’air du logement est aux environs de 25 °C, et
que la température extérieure est aux alentours de 0 °C, l’air
insufflé est à 15 °C, au lieu d’être à 0 °C : le calcul est vite fait !
Installation
Le dispositif aspire l’air chaud des pièces techniques en priorité :
cuisine, WC, salles de bains, et le rejette à l’extérieur après être
passé à travers un échangeur de chaleur dans lequel on fait
circuler en sens inverse de l’air neuf et froid aspiré de l’extérieur.
Cet air réchauffé dans l’échangeur est insufflé dans les pièces de
confort, séjour et chambres.
Mais ce dispositif nécessite une isolation des gaines et une
évacuation des condensats (liaison du caisson au réseau d’eaux
usées) et son entretien est contraignant. Pour ces raisons, la VMC
double flux équipe assez peu de maisons individuelles
Prix : à partir de 900 € TTC sans installation.
Conclusion
La VMC double flux est très performante du point de vue des
économies d’énergie, mais elle est chère (compter au moins
10 ans pour la rentabiliser, ce qui est sa durée de vie moyenne)
et son entretien est plus lourd.
Même avec un caisson de VMC simple flux ordinaire, il est donc
possible de faire de réelles économies, surtout en l’optimisant
avec quelques solutions disponibles...
Renouveler l’air
La ventilation participe aussi à l’élimination des polluants intérieurs,
mais il vaut mieux pour cela recourir à l’aération.
Pour cela, ouvrez en grand vos fenêtres pendant une dizaine de
minutes, pas plus.
En hiver, cela permet de bien renouveler l’air sans trop refroidir
les parois et les meubles de la pièce. (La pratique qui consiste à
aérer longtemps, mais en entrouvrant seulement les fenêtres, est
à bannir !)
mais il vaut mieux pour cela recourir à l’aération.
Pour cela, ouvrez en grand vos fenêtres pendant une dizaine de
minutes, pas plus.
En hiver, cela permet de bien renouveler l’air sans trop refroidir
les parois et les meubles de la pièce. (La pratique qui consiste à
aérer longtemps, mais en entrouvrant seulement les fenêtres, est
à bannir !)
La ventilation naturelle
Elle consiste à simplement créer des courants d’air dans le
logement par le biais d’orifices d’entrée d’air en partie basse des
murs des pièces principales et des bouches de sortie en partie
haute des pièces humides.
Dans ce dispositif, le débit est très mal contrôlé car il dépend du
vent, des conditions climatiques, de la saison... et peut conduire à
une sous-ventilation ou au contraire à une surventilation
occasionnant des besoins inutiles en chauffage.
logement par le biais d’orifices d’entrée d’air en partie basse des
murs des pièces principales et des bouches de sortie en partie
haute des pièces humides.
Dans ce dispositif, le débit est très mal contrôlé car il dépend du
vent, des conditions climatiques, de la saison... et peut conduire à
une sous-ventilation ou au contraire à une surventilation
occasionnant des besoins inutiles en chauffage.
Les fenêtres
« Dans le temps », les fenêtres avaient aussi pour rôle d’assurer le
renouvellement de l’air dans les pièces pour la respiration, pour
extraire l’humidité de la cuisine, et les fentes sous les portes
extérieures apportaient l’air pour le poêle ou la cheminée.
Maintenant que les portes et fenêtres sont parfaitement
étanches, on y installe des ouies dans le châssis, ou dans les
battants, pour assurer ce renouvellement d’air.
Mais cet air est froid puisqu’il provient directement de l’extérieur.
renouvellement de l’air dans les pièces pour la respiration, pour
extraire l’humidité de la cuisine, et les fentes sous les portes
extérieures apportaient l’air pour le poêle ou la cheminée.
Maintenant que les portes et fenêtres sont parfaitement
étanches, on y installe des ouies dans le châssis, ou dans les
battants, pour assurer ce renouvellement d’air.
Mais cet air est froid puisqu’il provient directement de l’extérieur.
Définitions
La ventilation a pour vocation d’évacuer l’air vicié des logements
en le renouvelant par de l’air frais.
La ventilation mécanique désigne tous les dispositifs motorisés
d’évacuation ou d’insufflation d’air frais.
en le renouvelant par de l’air frais.
La ventilation mécanique désigne tous les dispositifs motorisés
d’évacuation ou d’insufflation d’air frais.
Quelques chiffres
Chaque personne produit environ 1 à 1,5 litre d’eau par jour.
Le taux d’humidité idéal dans l’atmosphère intérieure se situe
entre 40 et 60 %.
En France, la pollution chimique touche 3 logements sur 4 !
Le taux d’humidité idéal dans l’atmosphère intérieure se situe
entre 40 et 60 %.
En France, la pollution chimique touche 3 logements sur 4 !
Les moyens de ventilation
Seul le renouvellement permanent et régulier de l’air permet de
maintenir la maison à un état hygrométrique voisin de celui de
l’air extérieur et d’éviter ainsi le dépôt d’humidité dans la maison
et en particulier au niveau des ponts thermiques.
On élimine l’humidité en extrayant l’air chaud du logement
puisqu’il contient toute la vapeur d’eau produite dans la maison.
maintenir la maison à un état hygrométrique voisin de celui de
l’air extérieur et d’éviter ainsi le dépôt d’humidité dans la maison
et en particulier au niveau des ponts thermiques.
On élimine l’humidité en extrayant l’air chaud du logement
puisqu’il contient toute la vapeur d’eau produite dans la maison.
Moisissures
« Naturellement présents à l’intérieur des bâtiments, les champignons
ont besoin d’eau pour se développer. Selon le degré
d’hygrométrie d’un support, différents types de champignons
peuvent apparaître. La première mesure préventive à la multiplication
des moisissures consiste donc à éviter toute humidité
excessive notamment en ventilant les locaux. »
Quand les moisissures apparaissent, il est déjà trop tard !
Ces biocontaminants courants des environnements intérieurs
sont susceptibles de se développer sur tout type de support dès
que les conditions favorables (température, teneur en eau du
produit contaminé) sont réunies.
Ni animales, ni végétales, les moisissures sont des champignons
microscopiques.
Ce sont les spores, particules microscopiques de 2 à 20 μm de
diamètre, qui constituent le vecteur de dissémination des moisissures
dans l’environnement.
Or, ces micro-organismes sont des agents pathogènes importants
dont le développement est susceptible d’engendrer de
nombreuses pathologies :
• rhinite ;
• asthme ;
• toxi-infections dues à l’inhalation de mycotoxines ;
• infections telles que l’aspergillose…
Pour tenter de réduire leur prolifération dans les logements, le
laboratoire de microbiologie du CSTB a mis en place un protocole
d’évaluation de la vulnérabilité des matériaux vis-à-vis des moisissures.
ont besoin d’eau pour se développer. Selon le degré
d’hygrométrie d’un support, différents types de champignons
peuvent apparaître. La première mesure préventive à la multiplication
des moisissures consiste donc à éviter toute humidité
excessive notamment en ventilant les locaux. »
Quand les moisissures apparaissent, il est déjà trop tard !
Ces biocontaminants courants des environnements intérieurs
sont susceptibles de se développer sur tout type de support dès
que les conditions favorables (température, teneur en eau du
produit contaminé) sont réunies.
Ni animales, ni végétales, les moisissures sont des champignons
microscopiques.
Ce sont les spores, particules microscopiques de 2 à 20 μm de
diamètre, qui constituent le vecteur de dissémination des moisissures
dans l’environnement.
Or, ces micro-organismes sont des agents pathogènes importants
dont le développement est susceptible d’engendrer de
nombreuses pathologies :
• rhinite ;
• asthme ;
• toxi-infections dues à l’inhalation de mycotoxines ;
• infections telles que l’aspergillose…
Pour tenter de réduire leur prolifération dans les logements, le
laboratoire de microbiologie du CSTB a mis en place un protocole
d’évaluation de la vulnérabilité des matériaux vis-à-vis des moisissures.
Dommages extérieurs
Lorsque le gel tombe sur des murs imbibés d’eau, l’eau se transforme
en minis glaçons et l’augmentation de volume significatif
de la glace fissure les murs et les enduits !
en minis glaçons et l’augmentation de volume significatif
de la glace fissure les murs et les enduits !
Les ponts thermiques
Les murs froids sont en contact avec l’air chaud et humide de la
maison. Cet air se refroidissant, la vapeur d’eau qu’il contient se
dépose sous forme de micro-gouttelettes comme la rosée du
matin sur la terre et les plantes.
Le mur devient alors humide et encore plus conducteur, car l’eau
conduit 25 fois mieux la chaleur que l’air.
Cette conductivité accrue augmentera à son tour cet effet de pont
thermique, ce qui accentuera la condensation… Résultat : la
tapisserie qui se décolle, les tâches d’humidité, eau qui suinte au
pied du mur, le salpêtre… De plus, la maison devenant plus
humide, elle devient plus difficile à chauffer.
La condensation
Au-delà de cet aspect, savez-vous qu’environ 2/3 de tous les
dommages causés par l’humidité en construction sont dus à
la condensation ?
Phénomène naturel, la condensation a lieu lorsque la différence
de température entre l’air ambiant et les parois est si
important que l’humidité créée se transforme en gouttelettes
sur les surfaces froides, comme les vitres et les murs, surtout
s’ils sont mal isolés. Cela dénonce des problèmes
importants (lieux mal ventilés, mauvaises isolations, mauvaise
exposition, etc.), sources de sinistres.
maison. Cet air se refroidissant, la vapeur d’eau qu’il contient se
dépose sous forme de micro-gouttelettes comme la rosée du
matin sur la terre et les plantes.
Le mur devient alors humide et encore plus conducteur, car l’eau
conduit 25 fois mieux la chaleur que l’air.
Cette conductivité accrue augmentera à son tour cet effet de pont
thermique, ce qui accentuera la condensation… Résultat : la
tapisserie qui se décolle, les tâches d’humidité, eau qui suinte au
pied du mur, le salpêtre… De plus, la maison devenant plus
humide, elle devient plus difficile à chauffer.
La condensation
Au-delà de cet aspect, savez-vous qu’environ 2/3 de tous les
dommages causés par l’humidité en construction sont dus à
la condensation ?
Phénomène naturel, la condensation a lieu lorsque la différence
de température entre l’air ambiant et les parois est si
important que l’humidité créée se transforme en gouttelettes
sur les surfaces froides, comme les vitres et les murs, surtout
s’ils sont mal isolés. Cela dénonce des problèmes
importants (lieux mal ventilés, mauvaises isolations, mauvaise
exposition, etc.), sources de sinistres.
La santé
Outre les moisissures et la prolifération d’acariens, le tandem
humidité/chaleur est le principal déclencheur d’émanation de
substances contenues dans les isolants, revêtements, colles,
solvants, parquets, moquettes meubles… synthétiques, très
présents dans beaucoup de nos logements.
Ces dérivés chimiques sont cancérigènes et responsables d’allergies
multiples et de troubles respiratoires.
L’eau, bien installée, ne s’évacue plus et les occupants souffrent
alors de rhumes à répétition, d’asthme, d’allergies et de rhumatismes
chroniques.
Des médecins attribuent même certaines dépressions au confinement
dans des logements humides.
Pourquoi ?
L’utilisation de produits synthétiques fait que la peau de votre
maison (les murs) ne respire plus.
L’humidité produite par les habitants de la maison (évaporation
de la sueur, et respiration pour l’essentiel) et par leurs activités
(cuisson, combustion du gaz, séchage du linge, lavage des sols,
douches, bains...) s’évacue très lentement des murs (migration
en plusieurs mois) et occasionne de l’humidité et des moisissures.
humidité/chaleur est le principal déclencheur d’émanation de
substances contenues dans les isolants, revêtements, colles,
solvants, parquets, moquettes meubles… synthétiques, très
présents dans beaucoup de nos logements.
Ces dérivés chimiques sont cancérigènes et responsables d’allergies
multiples et de troubles respiratoires.
L’eau, bien installée, ne s’évacue plus et les occupants souffrent
alors de rhumes à répétition, d’asthme, d’allergies et de rhumatismes
chroniques.
Des médecins attribuent même certaines dépressions au confinement
dans des logements humides.
Pourquoi ?
L’utilisation de produits synthétiques fait que la peau de votre
maison (les murs) ne respire plus.
L’humidité produite par les habitants de la maison (évaporation
de la sueur, et respiration pour l’essentiel) et par leurs activités
(cuisson, combustion du gaz, séchage du linge, lavage des sols,
douches, bains...) s’évacue très lentement des murs (migration
en plusieurs mois) et occasionne de l’humidité et des moisissures.
Le confort
La sensation de froid est accentuée dans une atmosphère
humide car, l’air humide étant plus conducteur, il vous prend plus
de chaleur.
La ventilation d’une maison participe donc très étroitement à
l’hygiène et au confort de vie.
Astuce
Sans investir dans un hygromètre professionnel, on peut
mesurer le taux d’humidité de son logement (ne devant pas
dépasser 60 %) en s’équipant d’une petite station météo
domestique intérieure (environ 15 € TTC) souvent munie
d’un affichage d’hygrométrie.
humide car, l’air humide étant plus conducteur, il vous prend plus
de chaleur.
La ventilation d’une maison participe donc très étroitement à
l’hygiène et au confort de vie.
Astuce
Sans investir dans un hygromètre professionnel, on peut
mesurer le taux d’humidité de son logement (ne devant pas
dépasser 60 %) en s’équipant d’une petite station météo
domestique intérieure (environ 15 € TTC) souvent munie
d’un affichage d’hygrométrie.
La maîtrise de l’humidité
Les maisons actuelles ont tendance à être de mieux en mieux
isolées, mais cela peut engendrer d’autres problèmes.
L’isolation par l’intérieur atteint ses limites à cause des ponts
thermiques et de nombreux logements ont tendance à être « surisolés
» voire confinés.
isolées, mais cela peut engendrer d’autres problèmes.
L’isolation par l’intérieur atteint ses limites à cause des ponts
thermiques et de nombreux logements ont tendance à être « surisolés
» voire confinés.
Conseils
• Ne procéder à l’installation de la couverture végétale que
lorsque le chantier est entièrement terminé.
• Bien définir le type de toiture désiré et donc le type de
végétation souhaité (que des Sedum ou une végétation
basse, avec ou sans graminées, etc.).
• Exiger de l’entreprise qui installe la toiture de stériliser le
substrat s’il contient de la terre végétale, choisir un substrat
encore plus maigre sans terre végétale si ce n’est pas
possible.
• Prévoir la première année un suivi par l’entreprise
mandatée, éventuellement un arrosage en cas de printemps
sec, pour assurer la première mise à graines des espèces
semées.
• Contrôler le travail de l’entreprise mandatée et prévoir des
possibilités d’entretien de sa part l’année qui suit le semis.
• Définir le type d’entretien conséquent et s’assurer de sa
faisabilité. À noter que toute toiture nécessite un entretien,
qu’elle soit verte ou non : au minimum 2 passages par année
pour éliminer la végétation envahissante, comme les arbustes,
et la progression des espèces dans les endroits non souhaités
(écoulements, etc.).
Prix
Environ 25 € HT /m2 hors pose.
Où s’adresser
Ecosedum
80 rue Nationale
5719O – Florange
Tél. : (+33) 03 82 59 47 52 – Fax : (+33) 03 82 59 47 59
lorsque le chantier est entièrement terminé.
• Bien définir le type de toiture désiré et donc le type de
végétation souhaité (que des Sedum ou une végétation
basse, avec ou sans graminées, etc.).
• Exiger de l’entreprise qui installe la toiture de stériliser le
substrat s’il contient de la terre végétale, choisir un substrat
encore plus maigre sans terre végétale si ce n’est pas
possible.
• Prévoir la première année un suivi par l’entreprise
mandatée, éventuellement un arrosage en cas de printemps
sec, pour assurer la première mise à graines des espèces
semées.
• Contrôler le travail de l’entreprise mandatée et prévoir des
possibilités d’entretien de sa part l’année qui suit le semis.
• Définir le type d’entretien conséquent et s’assurer de sa
faisabilité. À noter que toute toiture nécessite un entretien,
qu’elle soit verte ou non : au minimum 2 passages par année
pour éliminer la végétation envahissante, comme les arbustes,
et la progression des espèces dans les endroits non souhaités
(écoulements, etc.).
Prix
Environ 25 € HT /m2 hors pose.
Où s’adresser
Ecosedum
80 rue Nationale
5719O – Florange
Tél. : (+33) 03 82 59 47 52 – Fax : (+33) 03 82 59 47 59
Entretien
Les toits de types extensifs ne nécessitent que deux contrôles
annuels : vérification des évacuations pluviales, bon fonctionnement
du drainage, élimination de mauvaises herbes déposées
par le vent et éventuellement un arrosage durant les sécheresses.
Les toits de types intensifs doivent être humidifiés régulièrement
à l’aide d’un système d’arrosage qui peut être intégré (type
goutte à goutte) et entretenus tout au long de l’année comme un
jardin ordinaire.
annuels : vérification des évacuations pluviales, bon fonctionnement
du drainage, élimination de mauvaises herbes déposées
par le vent et éventuellement un arrosage durant les sécheresses.
Les toits de types intensifs doivent être humidifiés régulièrement
à l’aide d’un système d’arrosage qui peut être intégré (type
goutte à goutte) et entretenus tout au long de l’année comme un
jardin ordinaire.
Le tapis végétal
Ce type de produit se présente généralement en rouleaux de
1 m de large sur 2 m de long pouvant aller jusqu’à 10 m sur
commande, d’une épaisseur minimum de 3 cm. Cultivé sur un
géotextile faisant office de filtre, le substrat est spécialement
élaboré pour les toitures végétales.
Les végétaux choisis sont principalement des plantes vivaces
(plantes grasses et sédums) de faible hauteur (5 cm maximum)
et très tapissantes. On les sélectionne aussi pour leur résistance à
la sècheresse et aux fortes gelées.
Il existe aussi des dalles précultivées qui se posent sur un
géotextile de 180 g/m2 minimum qui lui-même repose sur une
couche drainante de 6 cm minimum de gravier ou de tout autre
support compatible (type « Agrodis » ou autre).
Ces plantations fleurissent légèrement en été selon les conditions
climatiques. La couleur du feuillage change entre le vert et le
rouge selon les variétés et les saisons.
Leur faculté de se réensemencer chaque année permet d’obtenir
une toiture continuellement recouverte.
La pose de tapis végétal peut s’effectuer toute l’année sauf en
période de gel. L’arrosage est nécessaire si le tapis est installé en
période de sècheresse. Le délai entre le découpage du tapis
végétal en pépinière et sa pose ne doit pas dépasser 4 à 5 jours.
Contraintes
Des précautions spéciales sont à prendre selon l’orientation de la
toiture, la situation de l’habitation (en bord de mer, il faut prendre
en compte les agressions du sel, des oiseaux marins ou du vent),
ou encore l’exposition à l’ensoleillement qui influe sur le développement
des végétaux installés.
Outre la solidité du gros oeuvre porteur, et selon l’inclinaison du
toit, un système d’accrochage peut devoir s’imposer.
Enfin, un permis de construire peut être nécessaire pour l’aménagement
d’une toiture verte (demande à effectuer auprès des
services de votre commune).
À savoir !
Il est impératif de respecter sans interprétations personnelles
les règles professionnelles pour la conception et la
réalisation des terrasses et toitures végétalisées établies par
la CSNE (Chambre syndicale nationale de l’étanchéité) et
l’UNEP (Union nationale des entrepreneurs du paysage). Il
existe en effet des essences déconseillées ou même interdites
pour ces ouvrages. Une zone stérile (ou bande de pourtour)
de 40 cm minimum doit en outre être réservée pour
assurer les contrôles et relevés d’étanchéité ainsi que la
bonne évacuation des eaux pluviales.
Contactez la Chambre syndicale nationale de l’étanchéité 6,
rue de La Pérouse, 75784 Paris Cedex 16, tél. 01 40 70 94 57,
fax. 01 40 70 04 58. et l’Union nationale des entrepreneurs
du paysage 10, rue Saint Marc , 75002 Paris, tél. 01 42 33 18 82,
fax : 01 42 33 56 86, site : www.unep-fr.org
1 m de large sur 2 m de long pouvant aller jusqu’à 10 m sur
commande, d’une épaisseur minimum de 3 cm. Cultivé sur un
géotextile faisant office de filtre, le substrat est spécialement
élaboré pour les toitures végétales.
Les végétaux choisis sont principalement des plantes vivaces
(plantes grasses et sédums) de faible hauteur (5 cm maximum)
et très tapissantes. On les sélectionne aussi pour leur résistance à
la sècheresse et aux fortes gelées.
Il existe aussi des dalles précultivées qui se posent sur un
géotextile de 180 g/m2 minimum qui lui-même repose sur une
couche drainante de 6 cm minimum de gravier ou de tout autre
support compatible (type « Agrodis » ou autre).
Ces plantations fleurissent légèrement en été selon les conditions
climatiques. La couleur du feuillage change entre le vert et le
rouge selon les variétés et les saisons.
Leur faculté de se réensemencer chaque année permet d’obtenir
une toiture continuellement recouverte.
La pose de tapis végétal peut s’effectuer toute l’année sauf en
période de gel. L’arrosage est nécessaire si le tapis est installé en
période de sècheresse. Le délai entre le découpage du tapis
végétal en pépinière et sa pose ne doit pas dépasser 4 à 5 jours.
Contraintes
Des précautions spéciales sont à prendre selon l’orientation de la
toiture, la situation de l’habitation (en bord de mer, il faut prendre
en compte les agressions du sel, des oiseaux marins ou du vent),
ou encore l’exposition à l’ensoleillement qui influe sur le développement
des végétaux installés.
Outre la solidité du gros oeuvre porteur, et selon l’inclinaison du
toit, un système d’accrochage peut devoir s’imposer.
Enfin, un permis de construire peut être nécessaire pour l’aménagement
d’une toiture verte (demande à effectuer auprès des
services de votre commune).
À savoir !
Il est impératif de respecter sans interprétations personnelles
les règles professionnelles pour la conception et la
réalisation des terrasses et toitures végétalisées établies par
la CSNE (Chambre syndicale nationale de l’étanchéité) et
l’UNEP (Union nationale des entrepreneurs du paysage). Il
existe en effet des essences déconseillées ou même interdites
pour ces ouvrages. Une zone stérile (ou bande de pourtour)
de 40 cm minimum doit en outre être réservée pour
assurer les contrôles et relevés d’étanchéité ainsi que la
bonne évacuation des eaux pluviales.
Contactez la Chambre syndicale nationale de l’étanchéité 6,
rue de La Pérouse, 75784 Paris Cedex 16, tél. 01 40 70 94 57,
fax. 01 40 70 04 58. et l’Union nationale des entrepreneurs
du paysage 10, rue Saint Marc , 75002 Paris, tél. 01 42 33 18 82,
fax : 01 42 33 56 86, site : www.unep-fr.org
La mise en oeuvre
Adaptable sur tout type de support porteur (béton, bois, acier...),
la toiture végétale se compose :
• d’un pare-vapeur ;
• d’un isolant thermique (de type usuel d’une classe C en
compressibilité minimum) ;
• de membranes d’étanchéité (goudron, caoutchouc ou PVC, de
qualité industrielle) qui doivent absolument être résistants à la
pénétration des racines ;
• d’une couche drainante (granulats ou billes d’argile expansé,
cailloux, graviers, plaques de polystyrène alvéolées et
nervurées), choisie en fonction de la pente de la toiture, facilitant
l’écoulement des eaux pluviales ;
• d’une couche filtrante (nappes de laines de verre ou de roche,
synthétiques en polyester ou polypropylène) retenant les fines
particules de terre et végétaux qui risqueraient de colmater la
couche drainante,
• d’un substrat composé de mousse de sphaigne, terreau, terre
noire, compost... servant de support aux végétaux choisis en
fonction du climat, de l’ensoleillement ou de l’inclinaison du
toit.
la toiture végétale se compose :
• d’un pare-vapeur ;
• d’un isolant thermique (de type usuel d’une classe C en
compressibilité minimum) ;
• de membranes d’étanchéité (goudron, caoutchouc ou PVC, de
qualité industrielle) qui doivent absolument être résistants à la
pénétration des racines ;
• d’une couche drainante (granulats ou billes d’argile expansé,
cailloux, graviers, plaques de polystyrène alvéolées et
nervurées), choisie en fonction de la pente de la toiture, facilitant
l’écoulement des eaux pluviales ;
• d’une couche filtrante (nappes de laines de verre ou de roche,
synthétiques en polyester ou polypropylène) retenant les fines
particules de terre et végétaux qui risqueraient de colmater la
couche drainante,
• d’un substrat composé de mousse de sphaigne, terreau, terre
noire, compost... servant de support aux végétaux choisis en
fonction du climat, de l’ensoleillement ou de l’inclinaison du
toit.
Toitures végétales de type « intensif » et « semi-intensif »
Appelées aussi jardins suspendus, ces toitures végétales sont
plutôt préconisées pour les petites et moyennes surfaces et
présentent les caractéristiques suivantes :
• épaisseur de substrat plus importante (15 à 30 cm environ) ;
• poids de surcharge compris entre 120 et 350 kg/m2 (à
capacité maximale en eau) ;
• possibilité d’implanter une végétation à fort développement
racinaire et aérien de type horticole (graminées, gazons, plantes
vivaces ou même arbustes ;
• entretien modéré mais arrosage régulier nécessaire.
Comparable aux jardins ordinaires, il est possible de semer ou de
cultiver n’importe quel végétal mais son poids important oblige la
construction à être prévue pour supporter cette surcharge.
Il est donc indispensable de s’adresser à des professionnels pour
vérifier la capacité des structures du bâtiment avant toute installation.
plutôt préconisées pour les petites et moyennes surfaces et
présentent les caractéristiques suivantes :
• épaisseur de substrat plus importante (15 à 30 cm environ) ;
• poids de surcharge compris entre 120 et 350 kg/m2 (à
capacité maximale en eau) ;
• possibilité d’implanter une végétation à fort développement
racinaire et aérien de type horticole (graminées, gazons, plantes
vivaces ou même arbustes ;
• entretien modéré mais arrosage régulier nécessaire.
Comparable aux jardins ordinaires, il est possible de semer ou de
cultiver n’importe quel végétal mais son poids important oblige la
construction à être prévue pour supporter cette surcharge.
Il est donc indispensable de s’adresser à des professionnels pour
vérifier la capacité des structures du bâtiment avant toute installation.
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